Alors que le Congrès certifiait l’élection de Joe Biden à la présidentielle américaine, de nombreux partisans de Donald Trump ont envahi le Capitole. Pour Marine Le Pen, cette attitude est aux antipodes de la démocratie.
Marine Le Pen à Donald Trump : « C’est inadmissible »
Le Capitole des États-Unis est le bâtiment qui sert de siège au Congrès, le pouvoir législatif des États-Unis. Aussi, le Congrès a dû suspendre sa session parlementaire, mercredi, après l’irruption de centaines de partisans de Donald Trump dans le bâtiment. Les images de cette manifestation ont largement circulé sur les réseaux sociaux et dans la presse, avec des messages de condamnation de cet acte jugé anti démocratique.
Nous apprenons ce matin du ce jeudi 7 janvier que le Congrès américain a finalement validé l’élection de Joe Biden à la Présidence des États-Unis. À en
croire RFI : « Le Congrès a repris en soirée le processus de certification de la victoire du démocrate. À l’issue de cette séance plénière, le vice-président républicain Mike Pence a certifié le vote de 306 grands électeurs en faveur du démocrate contre 232 à Donald Trump à l’issue d’une séance marathon marquée par plusieurs interruptions. » Dans le même temps, « Twitter suspend le compte de Donald Trump pendant 12 heures en raison de tweets qui vont à l’encontre de sa politique d’intégrité et de civisme », apprend-on de Radio-Canada Info.
D’autres réactions se sont élevées du côté de l’Hexagone pour condamner cette attitude antirépublicaine et antidémocratique. À la suite du Président Emmanuel Macron, c’est au tour de l’opposante Marine Le Pen de désavouer cette invasion du Capitole par les proches du président sortant.
« Je considère que dans une démocratie, on a le droit de contester et de manifester, mais pacifiquement. Tout acte de violence qui vise à attenter au processus démocratique est inadmissible, et j’ai été très choquée des images au Capitole. », a tweeté la Présidente du Rassemblement national (RN, ex-Front national).
Puis, elle ajoute : « Donald Trump doit condamner ce qui s’est passé. Encore faut-il qu’il puisse le faire, puisque sa vidéo d’appel au calme, dont on pense ce que l’on veut, a été censurée par les réseaux sociaux. Cette censure des géants du numérique pose question, y compris en France ! »
De son côté, Donald Trump, reconnu sa défaite et promet une « transition pacifique et ordonnée », le 20 janvier prochain, avec le 46e locataire de la Maison-Blanche, Joe Biden, indique BFMTV.