Le dialogue politique a repris entre le gouvernement et l’opposition ivoirienne. Lors de son investiture le lundi 14 décembre 2020, le président Alassane Ouattara avait affiché son intention de discuter avec ses adversaires politiques en mandatant le Premier ministre Hamed Bakayoko pour conduire les débats. Amadou Soumahoro qui a été interrogé par nos confrères de l’AIP a saisi l’occasion pour prodiguer des conseils aux opposants de la Côte d’Ivoire.
Dialogue politique, Amadou Soumahor en donneur de leçons
« J’ai instruit le Premier ministre de reprendre les discussions avec les partis politiques pour mettre en œuvre les recommandations de la CEDEAO relatives à la Commission électorale indépendante, dans la perspective de la tenue des élections législatives dans le courant du premier trimestre 2021, afin d’être en conformité avec le calendrier de la mise en place des institutions de la IIIe République », a déclaré Alassane Ouattara après avoir été investi le lundi 14 décembre 2020.
Une semaine plus tard, Hamed Bakayoko a échangé avec l’opposition à la Primature. Au cours de la rencontre, le chef du gouvernement a tenu à avoir un langage franc en face de ses interlocuteurs. « Parlons-nous franchement sans défiances, sans arrière calculs, pour la paix, pour faire avancer notre pays. En tant que chef du gouvernement, je vais vous dire ma pleine disponibilité à aborder toutes les questions. Je vous invite, à l’occasion de ce débat, que nous puissions nous élever et faire la preuve que nous regardons notre pays », a-t-il laissé entendre dans ce second round du dialogue politique.
Suite à la suspension du dialogue politique, Amadou Soumahoro vient de se prononcer. Rappelons que les adversaires du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) n’ont pas signé le rapport final. « Nous avons seulement pris connaissance du rapport. Nous ne pouvons pas immédiatement apposer notre signature sans un examen préalable et un examen approfondi qui nous permet de l’adopter », a expliqué le Pr Niamkey Koffi, secrétaire exécutif par intérim du PDCI-RDA.
Pour le président de l’Assemblée nationale, l’opposition a intérêt à « saisir cette opportunité pour aller sans faux-fuyants, de façon sincère à ce dialogue ». Le député de Séguéla soutient qu’elle doit « participer activement à ce dialogue ».