Plusieurs armes saisies par la douane dans un véhicule de type 4×4 à Pogo, frontière nord de la Côte d’Ivoire avec le Burkina Faso, dans la nuit du réveillon de Noël.
Côte d’Ivoire : Plusieurs armes saisies à la frontière ivoiro-burkinabè par les douanes
Importante saisie d’armes des douanes ivoiriennes sur des présumés trafiquants dans la partie septentrionale : 39 fusils de calibre 12 dissimulés dans différents compartiments du véhicule conduit par deux suspects, apprend-t-on de sources sécuritaires. Des agents des Douanes du Bureau frontière de Pogo, dans le nord de la Côte d’Ivoire, ont arrêté deux (2) trafiquants d’armes dans la nuit du 24 au 25 décembre 2020, à Kassérégué, village situé à 12 km dudit Bureau. Les deux individus indélicats, circulant à bord d’un véhicule de type 4×4 de marque Toyota Land Cruiser, ont été interceptés suite à une embuscade tendue par les soldats de l’économie.
« Procédant à une fouille sommaire du véhicule, les hommes du Général DA Pierre Alphonse constatent la présence, dans les parois du coffre arrière, de fusils de type calibre 12 de fabrication artisanale. Fort de ce constat, le véhicule est conduit au Bureau des Douanes de Pogo où une fouille minutieuse a permis la découverte de 39 fusils de calibre 12 dissimulés dans les parois des portières, du plafond, des sièges passagers et de la banquette arrière. Les prévenus et le corps du délit ont été mis à la disposition de la Gendarmerie de Korhogo pour nécessité d’enquête », précise-t-on.
Le 11 juin dernier, la Côte d’Ivoire a essuyé une attaque meurtrière perpétrée contre une base mixte de la gendarmerie et de l’armée à Kafolo, dans le nord; un raid organisé et mené par trois commandos venus du Burkina Faso voisin. Elle a été réalisée en représailles à l’opération Comoé (du 11 au 24 mai 2020), qui a abouti à la destruction de plusieurs bases mobiles appartenant aux jihadistes.
L’opération « Comoé », lancée le 14 mai, a permis d’affaiblir une cellule jihadiste dirigée par Amadou Koufa et constituée d’une petite cinquantaine de combattants établis dans une zone située entre le nord-est de la ville de Ferkessédougou, en Côte d’Ivoire, et le sud de Banfora, au Burkina Faso. Si sa base se trouvait en territoire burkinabè, certains de ses membres vivaient en Côte d’Ivoire.