Les partis de l’opposition ivoirienne, engagés dans le dialogue politique avec le pouvoir, ont expliqué pourquoi ils ont refusé de signer le rapport final de leurs discussions.
Signature du document final du dialogue politique: L’opposition pose ses conditions
Ouvert le lundi 21 décembre 2020, le dialogue politique entre le gouvernement ivoirien, la société civile et les partis de l’opposition, a pris fin mardi 29 décembre avec la lecture d’un communiqué final des recommandations issues de ces 8 jours de travaux en commission.
Un document qui ne porte malheureusement pas les signatures des représentants de l’opposition qui pose un certain nombre de préalables.
« Nous avons seulement pris connaissance du rapport. Nous ne pouvons pas immédiatement aposer notre signature sans un examen préalable et un examen approfondi qui nous permet de l’adopter », a réagi Pr Niamkey Koffi, secrétaire exécutif par intérim du PDCI-RDA, lors d’un point de presse animé au siège du vieux parti à Cocody.
Selon l’intérimaire de Maurice Kakou Guikahué, de telles assises comme celles tenues du 21 au 28 décembre dernier, exigent que le document final fasse l’objet d’une adoption par toutes les parties impliquées dans les discussions.
« Or, ce ne fut pas le cas aujourd’hui. Nous avons pris connaissance du rapport ce soir et donc, nous avons demandé qu’on nous permette de différer la signature de ce document », a-t-il expliqué.
Aussi, ajoute-t-il que les « ambiguïtés » contenues dans la lecture du texte, doivent faire l’objet d’éclaircissement à travers la poursuite de ce dialogue entre le Président Alassane Ouattara, le président Laurent Gbagbo et le président Henri Konan Bédié ».
C’est au terme de tous ces éclaircissements, souligne-t-il, que les coalitions et plateformes politiques de l’opposition, apposeront leurs signatures au bas du document final qui a sanctionné le dialogue politique tripartite Gouvernement-opposition-société civile.