« Alain Lobognon ne va pas bien. Le député de Fresco qui croupit à la prison d’Agboville depuis le 10 mars 2020 a été transféré à l’Institut de cardiologie d’Abidjan », a-t-on appris des cybercactivites proches de Guillaume Soro. L’ancien ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse, des Sports et Loisirs a été arrêté il y a un an en compagnie de plusieurs autres figures de Générations et peuples solidaires (GPS).
Faut-il craindre pour la vie d’ Alain Lobognon ?
Alain Lobognon enlevé de sa cellule se retrouve interné dans un hôpital. Qu’est-ce qui s’est passé et quel est son état de santé ? », a alerté La Guêpe, une cyberactiviste proche de Guillaume Soro bien connue sur la toile. Des informations indiquent que l’ex-ministre a été frappé par un malaise qui a nécessité son évacuation à l’Institut de cardiologie d’Abidjan. Pour sa part, Alioune Tine, le premier responsable du Think Thank Afrikajom Center, a demandé que « l’État ivoirien édifie l’opinion internationale sur le sort du député Alain Lobognon proche de Guillaume Soro ».
Bien avant Alain Lobognon, Maurice Kakou Guikahué, cadre du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire), avait été conduit à l’Institut de cardiologie d’Abidjan. Le secrétaire exécutif en chef du plus vieux parti politique ivoirien, emprisonné à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA) depuis novembre, a subi un malaise le 11 décembre 2020. Vu son état de santé qui se dégradait, le professeur de médecine a été évacué en France dans la nuit du samedi 19 au dimanche 20 décembre 2020.
Il faut rappeler que cela fait un an qu’ Alain Lobognon a été interpellé au siège de Générations et peuples solidaires à Abidjan-Cocody. Le 23 décembre 2019, ce proche collaborateur de Guillaume Soro et d’autres cadres de GPS s’activaient pour accueillir le leader des soroistes qui devait regagner la Côte d’Ivoire, après un long séjour dans l’hexagone. Suite au retour manqué de leur mentor, Alain Lobognon et ses amis avaient décidé de tenir une conférence de presse. Mais ils ont été mis aux arrêts par les forces de l’ordre.