La tension est très vive entre le chanteur Ariel Sheney et Diego Siani, promoteur de spectacles ivoirien et producteur d’artistes.
Chaude empoignade entre Ariel Sheney et le promoteur culturel Diego Siani
La fracassante sortie d’Ariel Sheney, dans laquelle l’artiste reprochait aux promoteurs de spectacles ivoiriens, de laisser pour compte les artistes locaux au profit des chanteurs étrangers, a suscité de nombreuses réactions. Le producteur d’artistes et promoteur de spectacles, Diego Siani, n’est donc pas passé par quatre chemins pour cracher ses vérités aux artistes ivoiriens.
»Vous vous plaignez du fait que les promoteurs ivoiriens ne vous prennent pas pour des concerts. Mais comprenez que c’est du business et non du social; et en plus, dites-nous en 2020, combien d’artistes ivoiriens ont cartonné … On ne peut pas parler de concert quand on a un ou deux singles en vogue. Il faut faire un bon catalogue pour parler de concert sinon parlons de showcase », a-t-il lancé sur son compte Facebook, avant d’ajouter: »Je proposerai plutôt aux artistes ivoiriens de prendre du temps à mieux travailler sur leur musique; le niveau est encore très moyen. Une musique doit procurer du plaisir à l’écoute et non le contraire. Pire, certaines chansons rendent malade après l’écoute », a-t-il dénoncé.
Dans une publication sur sa page Facebook, mardi après-midi, Ariel Sheney a apporté la réplique aux propos de Diego Siani. « Diego SIANI, tu es un jeune frère que je respecte très bien. Toi et moi, on n’a jamais eu d’antécédent. Donc, si tu as un problème particulier avec moi, tu as mon numéro. Le même numéro que tu as utilisé pour m’envoyer tes félicitations quand KUMBALA est sorti là, utilise ce même numéro là pour me dire que mes masters et mes mixes ne sont pas bons… Je suis l’un des piliers de la musique de ce pays parce que je sais ce que je vaux quand je sors », a rappelé Ariel Sheney.
Puis d’ajouter: »Je n’ai pas parlé de vous. Je n’ai pas parlé de vos petits concerts que vous faites dans les quartiers là. Je parle des gros promoteurs et des gros spectacles dont nous on vit. Moi, je ne suis pas un artiste de bar. Donc quand je viens revendiquer mes mouvements, c’est par rapport à mon « gros dabali ».