L’ancien président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Jacques Anouma, a officiellement déclaré sa candidature à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF).
Élection à la CAF: Jacques Anouma présente officiellement sa candidature
Jacques Anouma a officiellement annoncé sa candidature à la succession du malgache Ahmad Ahmad au poste de président de la Confédération africaine de football. C’était dans la matinée de ce lundi 21 décembre 2020, à l’auditorium du ministère des Affaires étrangères au Plateau.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la candidature de l’ancien patron du football ivoirien est devenue aujourd‘hui une affaire nationale.
‘’Bien qu’individuelle à l’origine, cette candidature a pris une autre dimension. Dès qu’il en a été informée, le président de la République, Alassane Ouattara a pris les choses en main. Il en a fait une priorité, et le gouvernement ivoirien, une cause nationale. Ce qu’il faut retenir, c’est que l’Etat de Côte d’Ivoire souhaite voir un ivoirien à la tête de la CAF‘’, a indiqué Jacques Anouma.
‘’A l’image d’une rencontre de football, la Côte d’Ivoire occupe le terrain, elle structure son offensive (…) Sur la ligne d’attaque, se distingue le candidat, votre serviteur, et son staff. Au milieu de terrain, se tiennent solidement les ministres Ali Coulibaly, Albert Flindé, Danho Paulin et la Fédération ivoirienne de football. Au poste arrière, se trouve le comité des sages encadrés par le gouvernement tout entier, lequel est coché par le Premier ministre, et placé sous le haut commandement du président de la République. Voici ainsi présenté notre schéma tactique, c’est un 4-4-2 évolutif‘’, a ajouté Jacques Anouma.
Pour sa part, le ministre des Sports et des Loisirs, Claude Danho Paulin a affirmé que la prochaine AG élective de la faîtière du football africain sera une cause nationale. “La Côte d’Ivoire entière marque son soutien pour la victoire de Jacques Anouma”, a-t-il affirmé.
La conférence a eu lieu en présence de plusieurs personnalités, notamment du ministre des Affaires étrangères, Ali Coulibaly, des anciens ministres Laurent Dona Fologo et Jean Louis Billon, du général Palenfo, du président de la FIF, Déhoulé Omer, et bien d’autres.