Henri Konan Bédié a procédé à de nouvelles nominations au sein de son parti, le PDCI. Djénébou Zongo dont le limogeage a été interprété par une certaine opinion comme un acte de xénophobie, a tenu à mettre les pendules à l’heure.
Djénébou Zongo: « Si le Président Henri Konan Bédié était xénophobe ou tribaliste…»
Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire a connu quelques mutations internes, ces derniers jours. Suivant une décision prise par Henri Konan Bédié, le 17 décembre dernier, « il est mis fin aux fonctions de Madame Djénébou ZONGO, en qualité de Directrice de la Communication et du Suivi de l’Opinion nationale et internationale du PDCI-RDA ».
Que de supputations, de rumeurs et de commentaires désobligeants ont accompagné ce limogeage. À en croire certaines sources proches du vieux parti, Djénébou Zongo était en effet soupçonnée d’être de connivence avec le RHDP du président Ouattara et aurait servi de courroie de renseignements au pouvoir lors de l’arrestation de certains cadres du PDCI, dont le Secrétaire exécutif Maurice Kakou Guikahué.
Cyrielle Obré épouse Koné a par ailleurs été nommée comme Conseillère spéciale du président du PDCI-RDA, chargé de la Communication, en remplacement de celle qui a été débarquée. Après cette décision, Henri Konan Bédié a été traité de xénophobe par certains internautes.
Mais Djénébou Zongo n’a pas voulu laisser prospérer pendant longtemps ces mauvaises accusations contre son désormais ancien patron. Sur la page Facebook de PDCI 24, l’ancienne Conseillère du Président Bédié s’est voulue formelle :
« Je m’appelle Djénébou Zongo. Je suis Burkinabé de père, Ivoirienne de mère. Et je suis l’une des plus proches collaboratrices du Président Henri Konan Bédié. Si le Président Bédié était xénophobe ou tribaliste, mon père ne serait pas un El Hadj aujourd’hui (…) j’ai fini de parler! »
Cette mise au point servira certainement à mettre au pas les auteurs de ces propos désobligeants envers le Sphinx de Daoukro.