Interrompu à la faveur de la présidentielle d’octobre 2020, le dialogue politique gouvernement-opposition, relatif à la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), devrait reprendre le lundi 21 décembre 2020.
Reprise du dialogue politique: Bédié acceptera-t-il la main tendue du président Ouattara?
« J’ai instruit le Premier ministre de reprendre les discussions avec les partis politiques pour mettre en œuvre les recommandations de la CEDEAO relatives à la Commission électorale indépendante, dans la perspective de la tenue des élections législatives dans le courant du premier trimestre 2021 », annonçait le président Alassane Ouattara lors de sa prestation de serment le lundi 14 décembre dernier.
Ce jour-là, le chef de l’Etat invitait de même l’ensemble des partis politiques, surtout de l’opposition à saisir cette nouvelle opportunité « qui s’offre à tous, pour aboutir à la décrispation du climat politique, par le dialogue, afin de renforcer la paix et la stabilité dans notre pays ». Selon une source proche du général Vagondo Diomandé, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, c’est la date du lundi 21 décembre 2020 qui a été choisie pour le démarrage des pourparlers entre le gouvernement et l’opposition.
« Le Premier ministre Hamed Bakayoko va procéder à l’ouverture des nouvelles sessions du dialogue politique le lundi 21 décembre 2020 à 10 h à la Primature », apprend-on. Au centre des négociations, devrait se trouver en pôle position l’épineuse question de la réforme de la Commission électorale indépendante. Des courriers d’invitation, seront individuellement adressés aux responsables des partis et groupements politiques ainsi qu’à ceux des organisations de la société civile, concernés.
Henri Konan Bédié et son groupe d’opposants accepteront-ils de saisir cette main tendue du président Alassane Ouattara ? Dans un discours à la Nation, le leader du PDCI et chef de file de l’opposition ivoirienne, proposait en lieu et place d’un dialogue Bédié – Ouattara, l’ouverture d’un dialogue national, incluant toutes les forces vives de la nation, pour le règlement définitif de la crise qui prévaut dans le pays.