L’ex-Préfet d’ Abidjan, Vincent Toh Bi, fondateur de la plateforme de la société civile « Aube nouvelle », a recommandé, jeudi, aux autorités ivoiriennes, des réformes sur le « cadre général des élections » avant la tenue des prochaines élections législatives.
« Il faut avoir le courage avec ce qui s’est passé, de procéder à des réformes sur le cadre général des élections » (Vincent Toh Bi)
« Il faut avoir le courage avec ce qui s’est passé, de procéder à des réformes sur le cadre général des élections avant les législatives. S’il n’y a pas de réforme, de consensus, il faut être sûr qu’on va retourner dans les violences », s’est inquiété Vincent Toh Bi. Selon qui, ces réformes concernent les institutions, les lois et les approches techniques.
L’ex-Préfet d’Abidjan, aujourd’hui fondateur de l’ ONG « Aube nouvelle », présentait à l’occasion le bilan de la récente tournée qu’il a effectuée dans les localités qui ont connu des violences lors de l’élection présidentielle d’octobre 2020 suite à la candidature à un troisième mandat du président Alassane Ouattara. La CEI (Commision électorale indépendante), le découpage électoral ainsi que le Conseil constitutionnel, constituent de véritables pommes de discorde entre pouvoir et opposition.
Lors de sa prestation de serment, lundi 14 décembre, le chef de l’Etat Alassane Ouattara s’est montré favorable à des réformes. « J’invite l’ensemble des partis politiques à saisir cette nouvelle opportunité qui s’offre à tous pour aboutir à une décrispation du climat par le dialogue », a-t-il indiqué, déclarant avoir demandé au gouvernement de « reprendre les discussions » avec l’opposition au sujet de la CEI.