Coordonnateur régional de la jeunesse RHDP de TONKPI-Sud, Ibrahim Ben BAMBA (IBB), par ailleurs Secrétaire National en charge de la Diaspora de la Coordination pour la Promotion du RHDP (CP-RHDP), s’est prononcé sur l’actualité socio-politique nationale au lendemain de la prestation de serment du président de la République, Alassane Ouattara. Dans l’interview ci-dessous, le jeune loup du parti au pouvoir (RHDP) salue la réélection de son mentor à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 et lance un appel à l’apaisement des coeurs afin que la Côte d’Ivoire ‘’continue sur sa lancée de stabilité, de progrès’’.
Ibrahim Ben BAMBA (RHDP-Tonkpi): « Le ministère de la Réconciliation sera plus attrayant pour les partis politiques qui sont divisés »
Quel rôle avez-vous joué pendant la campagne présidentielle ?
Ibrahim Ben Bamba : Pendant la campagne présidentielle, le parti a estimé qu’au regard de la tâche colossale dans la Région du TONKPI eu égard à sa grande superficie, cette zone, pour les besoins de la campagne, a été scindée en deux : Tonkpi nord (Man, Biankouma, Sipilou, Sangouiné) et Tonkpi-Sud dont je suis un des fils (Danané, Zoua-Houien, Behouin). Ma mission première était de faire en sorte que les élections se tiennent. Sous la houlette des coordonateurs régionaux, en l’occurrence l’Honorable Mahi Clarisse, Diety Félix et le Vénérable Tompieu zouho, nous avons œuvré dans ce sens. Mon rôle en tant que Leader de la jeunesse était de faire en sorte que la jeunesse se sente impliquée dans les élections et dans le bon sens. Les jeunes ont donc été impliqués et on n’a pas eu de souci majeur chez nous.
L’élection est terminée. Le Président Ouattara, votre candidat, a été élu. Quel bilan pouvez-vous faire de cette élection ?
IBB: Cette élection pour moi très difficile parce qu’humainement, j’ai mal vécu le fait que certains de nos compatriotes ne puissent pas mesurer l’extrême sacrifice que le Président de la République a fait pour nous. J’avais mal on constatant que certains de nos compatriotes ne captaient pas cette dimension transcendantale du sacrifice du Président Alassane Ouattara et posaient malheureusement des actes qui vont à l’encontre de la cohésion sociale. Des actes de nature à compromettre nos espoirs du Vivre ensemble en rompant avec l’apaisement que nous avions connu depuis la fin de la crise post-électorale de 2010-2011. Nonobstant ces incidents regrettables, heureusement très vite circonscrits, je puis affirmer que le bilan est positif. Car, les élections se sont tenues. Les Ivoiriens ont montré dans leur majorité qu’ils voulaient continuer dans le progrès et non aller à reculons.
Dans la Région du Tonkpi, est-ce qu’on peut dire que les résultats sont satisfaisants ?
IBB: Oui les résultats sont satisfaisants parce qu’on les populations sont sorties massivement pour aller voter malgré le fait que nous avions en face de nous, des personnes qui ont appelé au boycott actif. L’exempleuel de mon grand-frère Mabri Toijeusse qui a passé environ 17 ans dans divers gouvernements successifs depuis 2003 et qui a des moyens colossaux en tant que Ministre, avec certains partisans instrumentalisés, pour lui les élections ne devraient pas avoir lieu. Malgré cela, nous avons tenu à organiser ces élections et elles ont eu lieu. Notre pourcentage est à saluer parce qu’on ne vendait pas chère notre peau. On a eu des évènements contre nature qui ont fait que nos populations avaient déserté la Région. C’est-à-dire, avant les élections, il y a eu une campagne de dénigrement qui a sillonné toute la ville et les gens l’avaient désertée. On est donc retourné sur le terrain pour mettre les gens en confiance et sécuriser la zone. L’État a envoyé les forces de l’ordre pour sécuriser les personnes, les biens et les opérations de vote. Certaines personnes qui ont connu les affres de la guerre en 2002, qui sont encore traumatisées, ont dû traverser la frontière pour se mettre à l’abri au Liberia ou en Guinée au cas où. Et le temps de leur dire que c’est pour vous les protéger, qu’il n’y aura pas de guerre, ils étaient déjà partis. Heureusement, ceux qui sont restés, sont sortis massivement pour voter.
Pouvez-vous nous rappeler les résultats ?
IBB: Chez nous, on a eu 94, 27% pour le Président Ouattara, et le taux de participation était à 37,77% dans le Tonpki Sud. Donc c’est un résultat à saluer.
Est-ce que vous craigniez des affrontements durant ces élections ?
IBB: Pour nous qui sommes sur le terrain depuis des années, on savait qu’il ne pouvait pas avoir d’affrontements parce que nous parlons aux jeunes régulièrement. On sait qui est qui, qui fait quoi et qui peut faire quoi. Donc, on sait à qui il faut parler, quels éléments de langage à utiliser pour parler à chacun des jeunes de chez nous. En outre, la mixité sociale est si profonde chez nous, que vous ne pouvez pas vous attaquer à quelqu’un qui a un autre nom, parce qu’il se peut qu’il soit ton frère ou ton cousin. Nous avons joué la carte du Vivre ensemble sur la base de la richesse de ce brassage culturel avec l’appui de Monsieur le Maire de Danané, Lacina Ouattara. Nous avons commencé ce travail sur le terrain depuis deux ans (2018). Nous organisons les jeunes. Nous les occupons, nous leur parlons. Nous avons sillonné tous les villages. Il y a des villages où les gens ont dit qu’ils ne voulaient pas voter. Nous avons respecté leur choix parce que nous sommes en démocratie. En même temps, nous leur avons demandé de respecter aussi ceux qui voudraient aller accomplir leur devoir civique et Il n’y a pas eu de problème.
Maintenant que le président Ouattara, votre candidat, a été réélu; la victoire est désormais acquise, quelles sont les attentes des populations de votre localité ?
IBB: Déjà il faut dire que la première grosse attente c’est l’érection de notre zone, le Tonkpi sud, en région et Danané en chef-lieu de région parce que le Tonkpi est très vaste. Deuxièmement, c’est le problème de la voirie. Le bitumage de l’axe Man-Binhouin. Le Premier ministre, feu Amadou Gon Coulibaly en avait fait la promesse. Il avait donné le coup d’envoi et puis malheureusement il a été arraché à notre affection. Donc nous attendons que les travaux démarrent véritablement. Ce sont les deux attentes majeures au niveau du Tonkpi. Ensuite il y a l’autonomisation des jeunes et des femmes. On a une zone où Dieu nous a fait grâce. La terre est très fertile, il faut accompagner nos jeunes et nos femmes dans leurs activités champêtres, à les développer vraiment pour sortir de la situation archaïque, à trouver du matériel de dernière génération pour permettre à cette zone de nourrir la Cote d’Ivoire véritablement.
Le Président Ouattara élu à plus de 94%, a prêté serment mais fait face à une opposition qui continue de lui denier toute légitimité. Quel commentaire suscite en vous l’attitude de l’opposition vis-à-vis du Président Ouattara et surtout de sa réélection ?
IBB: Je dirai, est-ce qu’il faut encore faire confiance en cette opposition qui dit des choses le jour et qui se dédit la nuit ? En réalité cette opposition n’a pas de programme et de projet à présenter aux populations. Ils sont dans une campagne de dénigrement. Les institutions de l’Etat qui devaient statuer sur les candidatures ont statué. Et la candidature du Président était recevable et son élection a été actée, il a prêté serment. Je pense que l’opposition devrait revenir à la table de négociation et accepter la main tendue du Président en toute sincérité et en toute franchise. Le jeu de roublardise, un coup on est là, un coup on n’est pas là. Je pense que les ivoiriens sont fatigués de ça. On a besoin que l’opposition nous propose quelque chose de concret. Il faut une force contraire au parti au pouvoir pour que les choses se déroulent normalement comme dans tout pays démocratique. On ne va pas jouer à cache-cache. On est en politique pour conquérir le pouvoir d’Etat. On n’est pas en politique pour embêter son prochain. Donc qu’ils proposent des choses concrètes et puis on regardera et on discutera.
Le Président de la république, dans son discours d’investiture, a annoncé la création d’un ministère de la réconciliation. Vous pensez que ce ministère est opportun ?
IBB: Oui ce ministère est opportun. Il faut dire que le Président de la République a fait confiance au premier ministre Charles Konan Banny, en lui confiance les rênes de la réconciliation. On a vu ce que ça donné. Il a fait confiance à d’autres personnes, on a vu ce que ça donné. Je pense que si on institutionnalise la réconciliation, on confie cela a un ministère, c’est quelque chose que le Président pourra suivre en conseil des ministres et de gouvernement chaque semaine. En réalité, les ivoiriens sont réconciliés depuis bien longtemps. Mais je pense que ce ministère de la réconciliation sera plus attrayant pour les partis politiques qui sont divisés. Les ivoiriens sont réconciliés. Moi je suis du Tonkpi et chez moi il n’y a pas de grabuges. Tout le monde se parle ; il y a des coopératives qui existent ou les gens travaillent ensemble sans distinction d’ethnies ni de religion de classe sociale. Je pense que ce ministère est opportun et a un gros challenge à jouer. De la parole aux actes. Dès le lendemain de son discours, il a procédé à un réajustement du gouvernement afin de nommer le Ministre de la Réconciliation nationale en la personne de Kouadio Konan Bertin dit KKB, candidat malheureux à la dernière élection présidentielle.
Mais aujourd’hui pour l’opposition, l’heure n’est plus aux discours. Il faut passer aux actes concrets de réconciliation. Par exemple, la libération des prisonniers politiques et le retour des exilés. Vous ne pensez pas que c’est cela le vrai pas qu’il faut faire si on veut aller à la réconciliation?
IBB: Je me réjouirais que tous mes concitoyens soient en liberté. Je serai heureux que tous ceux qui sont à l’étranger contre leur gré, rentrent au pays. Mais est-ce que pour ma joie et mon plaisir personnel, il faut fouler au pied les lois de la République que nous nous sommes librement fixées ? Pour des gens qui ont porté atteinte à la sureté de l’Etat ? Il faut que la justice fasse son travail. Ensuite, le politique pourra aviser, l’exécutif pourra aviser en fonction des cas. Des gens qui créent une transition là où ça n’existe pas. Vous voulez qu’on leur dise quoi ? Ils vont en prison, la loi sera dite et s’ils sont innocents, ils seront libérés. S’ils sont coupables, ils seront condamnés. Si le Président est clément et qu’il veut les libérer après, ça n’engage que l’exécutif. Mais pour ma part, je pense que la justice doit faire son travail et par la suite, on avisera.
Est-ce que vous pensez que la délivrance des passeports du Président Laurent Gbagbo peut être considérée comme un pas en avant pour la réconciliation ?
Ibrahim Ben BAMBA: C’est un grand pas en avant. Il ne faut pas négliger les partisans de Laurent Gbagbo. Il a eu un très bon suffrage pendant les élections de 2010. Et si la justice internationale l’a acquittée, le gouvernement a fait ce qu’il devrait faire en lui remettant ses deux passeports. Je pense qu’il y a d’autres choses qui rentrent en ligne de compte. C’est un grand pas vers l’apaisement et je pense que le Président Laurent Gbagbo saura l’apprécier aussi à sa juste valeur.
Mais son avocate dit que c’est un épiphénomène…
IBB: Je pense que son avocat fait de la politique. Quelqu’un qui va devant la Cour pénale internationale, qui est acquitté et qui est en maille avec la justice de son pays car condamné à 20 ans de prison ici, lui délivrer un passeport diplomatique, est loin d’être un épiphénomène. L’avocate est dans son rôle. Elle lui met de l’eau à la bouche par moments.
Mon délégué, depuis un moment, on assiste à un excès de colère de certains militants du parti au pouvoir, qui se plaignent du fait qu’il y a un manque d’insertion des jeunes et de l’éloignement ou du manque de générosité des cadres. Est-ce que vous comprenez cette colère légitime de ces militants contre les cadres du parti ?
IBB: Je la comprends aisément. Nous sommes tous jeunes et on aspire à progresser dans le parti. On aspire à être fort dans notre base. Mais il ne faut pas désespérer car le Président s’en est rendu compte. J’appelle les jeunes à travailler sur le terrain. Je parle des jeunes militants. Quand on est militant dans un parti politique, on se fait remarquer sur le terrain.
Mais comment occuper le terrain sans moyens ?
IBB: Des générations ont été habituées à être financées pour faire la politique. La politique est un choix qu’on fait. On a envie de faire la politique, on doit se donner les moyens de la faire. Quand tu as un accompagnement, tant mieux et s’il n’y a pas d’accompagnement, tu fais la politique par passion, bien voilà. Nous, en ce qui nous concerne au niveau de Danané, on travaille quasiment sans moyen. On a mis une équipe en place où le jour qu’on a de la chance d’en avoir dans nos activités, on va sur le terrain, on occupe nos parents, on fait des activités. Mais je pense que le Président a compris maintenant qui vaut quoi, qui sait faire quoi. Je ne crois pas que la jeunesse va rester pendant longtemps les bras croisés. Les griefs ont commencé à monter. Nos préoccupations seront prises en compte. On a véritablement envie de servir, d’être engagé, envie d’apporter un plus. Mais, nous ne voulons pas le faire dans la confrontation avec nos devanciers. Nous voulons le faire dans la discipline et la formation. On a été auprès d’eux et on a vu des choses qu’on veut mettre en exergue. Et on les met en exergue. On ne va pas forcer les choses mais nous travaillons à ce que nos jeunes soient pris en compte malgré qu’ils n’aient pas de moyens. Qu’ils occupent le terrain car il y a des activités qu’on peut créer avec peu de moyens. Il faut se mettre en groupe, faire des comités de base pour travailler sur le terrain car tôt ou tard ça finira par payer.
Comment considérez-vous cet autre mandat du Président? Sous quel signe placez-vous ce mandat ?
Ibrahim Ben BAMBA: Ce mandat déjà est le premier mandat de la troisième République. Il sera un mandat de la jeunesse. On a un Premier ministre qui est jeune. Dans le gouvernement, 80% des ministres sont jeunes. Le Président l’a dit la dernière fois, il faut que le parti renforce les jeunes. Et quand on parle de renforcer les jeunes, c’est de les impliquer dans les prises de décisions et leur donner la place qu’il faut. Et tout jeune qui voudra évoluer ou prendre la place qui lui revient c’est de bosser. Je pense que le Premier ministre est assez ouvert et on fera des percées. J’ai vu déjà des jeunes se mettre en groupe. Et en ce qui nous concerne à la CP-RHDP, on a des potentiels candidats à la candidature pour les prochaines législatives. Au niveau des Alassanistes on a des potentiels candidats aux candidatures qui sont tous jeunes. On attend de voir car les législatives seront déterminantes. Le baromètre pouvant, la place que le président Alassane voudra bien faire aux jeunes parce que les jeunes veulent bien être candidats et les jeunes sont capables de faire de belles choses. Il faut leur donner la place pour ne pas qu’ils aillent la prendre dans la belligérance et je pense que le parti est assez structuré pour empêcher cela.
Vous êtes un leader de la région du Tonkpi, est-ce que vous ambitionnez d’être candidat ?
IBB: Ecoutez quand on vient en politique, ce n’est pas pour faire du surplace. J’ai quand même donné une vingtaine d’années de ma vie au parti, sans jamais réclamer quoi que ce soit. J’ai connu l’exil, j’ai connu deux fois l’emprisonnement pour mon engagement. J’ai connu la faim, j’ai connu la torture, j’ai encore des traces de sévices sur mon corps. J’ai encore des traces de balles et j’ai toujours travailler. Je ne me suis jamais découragé. J’ai toujours travaillé depuis mon retour d’exil. J’appartiens à un parti politique, j’ai des coordinateurs régionaux chez moi. Je leur ferais part de mes ambitions et puis on avisera.
Et si le RHDP refuse de vous prendre comme son candidat ?
IBB: Je n’ai pas encore dit que je serai candidat. Mais j’ambitionne d’évoluer et je pense que j’ai un poids et qui n’est pas à négliger. Si d’aventure je voudrais être candidat, je mettrai tout de mon côté pour être choisi par le parti.
Vous pensez que vous avez apporté beaucoup aux populations de votre localité?
IBB: Je pense qu’on ne fait jamais assez trop. Nous sommes dans une zone rurale où les gens sont assez démunis par moment et ça fend le cœur. Avec nos maigres moyens d’opérateur économique de seconde zone (on va appeler ça comme ça) on ne peut pas faire beaucoup de choses. Donc j’essaie de faire ce que je peux et les retours sont flatteurs. Je pense que je peux apporter énormément. Mes parents m’ont consulté, et ça ne fait que défiler pour que je sois candidat. Je réfléchis, je travaille avec un staff. J’ai un responsable départemental qui est le maire de Danané, M. Lacina Ouattara. J’ai des coordinateurs régionaux, Mahi clarisse et Deti Félix. Je pense qu’au moment opportun, on avisera. Ils sont très ouverts à la discussion et au dialogue.
Après la présidentielle, quelles sont les perspectives au niveau de votre coordination RHDP du Tonkpi ?
IBB: Les perspectives, c’est de rafler tout ce qui est comme siège au parlement déjà en début d’année 2021. On en a les moyens, on a des hommes, on peut le faire et après, faire tout pour que nous soyons érigés en Région et implanter le parti solidement dans notre zone. C’est ce travail-là que nous sommes en train de faire avec notre coordinatrice Mahi clarisse qui nous met en mission nuit et jour. Depuis que les élections sont terminées, les gens sont remontés sur Abidjan. Mais nous, on nous a mis en mission, on est encore dans notre base. Vous avez vu que je suis arrivé, mais je retourne encore et je n’ai fait que deux jours à Abidjan. Je suis venu encore pour récupérer des semences. Dix tonnes de semence de maïs pour la jeunesse de chez moi. Sinon je serai encore sur le terrain. Depuis la fin des élections, nous sommes sur le terrain, nous sommes en train de travailler. Donc nous sommes les hommes de mission et tant que la mission n’est pas terminée, on ne remonte pas sur Abidjan.
Quels sont vos vœux de nouvel an 2021, pour la Côte d’Ivoire en général et pour les populations du Tonkpi en particulier ?
Ibrahim Ben BAMBA: Mes vœux pour la Côte d’Ivoire, c’est surtout que le pays continue sur sa lancée de stabilité, de progrès. Que Dieu mette la main sur le Président Alassane Ouattara, qu’il le protège, qu’il lui donne la santé, parce que, c’est dans la santé qu’il pourra faire beaucoup de choses. Je souhaite que les Ivoiriens soient apaisés et que chacun fasse son travail. Je souhaite également que cette pandémie de Covid-19 qu’on a connue en 2020 soit vraiment un mauvais souvenir avec l’arrivée des vaccins. On espère que 2021 sera meilleure. Pour le Tonkpi, je souhaite la sérénité; je souhaite toujours la paix et que les enfants du Tonkpi se donnent la main sans distinction de partis politiques. Qu’on pense d’abord à notre Région. Qu’on ne regarde pas les partis politiques mais plutôt le frère. Donc c’est en se regardant en frères, qu’on pourra apporter beaucoup pour notre région.