Seth Koko, président du Mouvement Alternative Côte d’Ivoire et ex-chargé du lobbyng de l’opposition ivoirienne dans la bataille contre le troisième mandat jugé anti constitutionnel du président Alassane Ouattara, est revenu à de meilleurs sentiments.
L’opposant Seth Koko à Bédié: « Acceptons la légitimité et la légalité du Président Ouattara »
« Sans cadre institutionnel marqué par l’acceptation de la légitimité et de la légalité du Président Ouattara, le dialogue souhaité ne peut aboutir et il y a risque de désordre », a indiqué Seth Koko, le président du Mouvement Alternative Côte d’Ivoire, dans une déclaration rendue publique ce mercredi 16 decembre 2020 à Niamey.
Pour lui, la prestation de serment du président Alassane Ouattara, lundi 14 décembre 2020, marque une nouvelle étape « qui doit ouvrir la voie du dialogue permanent et durable, en vue d’une élection législative ouverte et inclusive ». C’est pourquoi, le collaborateur du président Henri Konan Bédié, chef de file de l’opposition ivoirienne, n’a pas hésité à féliciter le chef de l’Etat pour sa réélection à la tête du pays.
« Je voudrais au nom du Mouvement l’ALTERNATIVE-CI dont je suis le Leader, féliciter Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara pour son élection comme Président de la République de Côte d’Ivoire, lors du scrutin contesté du 31 octobre 2020 », a-t-il exprimé. Précisant que sa nouvelle posture s’inscrit dans la droite ligne de l’appel à l’ouverture d’un « dialogue nationale », lancé le 9 décembre dernier, par Henri Konan Bédié, le président du PDCI-RDA.
« J’ai pris l’engagement sur conseils de chefs d’Etats, de sages et personnalités de la sous région et au delà, d’aider à négocier la libération des acteurs politiques arrêtés et, au retour des exilés », a-t-il confié. Et d’espérer que le cadre de discussion que prévoit d’établir très prochainement le président Alassane Ouattara, permettra de trouver des solutions pouvant aboutir à « la paix, à la réconciliation, à la cohésion sociale et au pardon ».
Les violences électorales d’octobre ont causé la mort d’au moins 85 personnes et 500 blessés lors des affrontements qui ont opposé partisans et opposants à ce 3e mandat.