Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, président de la Commission électorale indépendante (CEI), est sorti de son silence, un peu plus d’un mois après la tenue du scrutin controversé du samedi 31 octobre 2020.
Coulibaly-Kuibiert: « Nous allons nous améliorer à l’effet de faire de sorte qu’il y ait moins de fâchés »
« Nous avons certainement enregistré des acquis, mais il faut les améliorer, corriger nos insuffisances par des recommandations pertinentes», a dit le magistrat hors hiérarchie, à l’ouverture d’un séminaire organisé, mercredi à Abidjan.
Le Président de la CEI s’est dit surpris de constater qu’a « une élection, s’invitent des violences ». « À l’occasion de ce séminaire d’autoévaluation, il nous plaira d’examiner qu’est-ce qui peut faire qu’on se fâche. J’appelle la colère sincère celle qui repose sur des fondements sérieux. Nous allons nous améliorer à l’effet de faire de sorte qu’il y ait moins de fâchés; nous faire comprendre et faire comprendre ce que c’est qu’une élection », a déclaré Coulibaly-Kuibiert.
L’élection présidentielle du 31 octobre a été émaillée de violences après le mot d’ordre de désobéïssance civile, suivi du boycott actif du scrutin, lancé par l’opposition en guise de protestation contre la candidature jugée illégale du président Alassane Ouattara.
Les manifestations parfois d’une rare violence, ont occasionné des morts d’hommes dans certaines localités; fait plusieurs blessés et d’importants dégâts matériels.