Un an après le décès de Dj Arafat, les mères de ses enfants sont très remontées contre le label Universal Music Africa. Dans le communiqué ci-dessous dont copie nous est parvenue, les ex femmes de l’artiste, à savoir Aurelia Dominique ATTA ODJE ( mère de Lachoina et Ézéchiel), Aichatou BALLO ( mère de Mael) et Maryse Carmen YAO ( mère de Rafna ) ont dénoncé l’insouciance du label vis à vis de leurs différents enfants qui pourtant sont les ayants-droit du big boss de la Yorogang.
Universal Music Africa a utilisé « la chanson « Péter les plombs » en supprimant les voix de DJ Arafat pour les remplacer par… »
Nous avons longtemps gardé le silence pour ne pas faire enfler la polémique dans une relation déjà compliquée avec la maison de disques Universal Music Africa, mais, en tant que mères, nous ne pouvons laisser plus longtemps cette entreprise bafouer les droits de nos enfants mineurs, héritiers de leur père DJ Arafat feu Ange Didier Houon.
Universal Music Africa – entreprise relevant de la multinationale du disque Universal Music Group, elle-même détenue par le groupe Vivendi et ses milliards d’euros de bénéfices annuels – ajoute de la peine à l’infinie souffrance de la perte du père et de l’être aimé. Cette entreprise n’a jamais porté la moindre considération ni attention aux enfants et héritiers de DJ Arafat, préférant, en pratique, nier leur existence.
La multinationale fait ce qu’elle veut avec le patrimoine artistique et l’image de feu DJ Arafat, reste opaque sur les relations contractuelles entretenues jusqu’à son décès par le défunt artiste, met ses héritiers à l’écart de toutes décisions, sort des titres posthumes (« Kong », « Péter les plombs ») sans même que les héritiers en soient informés, va jusqu’à utiliser la chanson « Péter les plombs » en supprimant les voix de DJ Arafat pour les remplacer par celle d’un artiste (Ténor) avec lequel il n’a pas collaboré sur ce titre.
Il en est de même de la vidéo posthume qu’Universal Music Africa a fait diffuser sur son Instagram le 25 novembre 2020, dont nous avons appris l’existence par hasard. Le public doit savoir que les décisions prises par Universal Music Africa ne sont guidées que par un dessein purement mercantile et intéressé, sans égard à la mémoire de DJ Arafat et au sort de ses enfants mineurs.
Ce combat de trois mères ivoiriennes contre la multinationale Universal Music, nous le mènerons jusqu’au bout afin qu’elle respecte la loi ainsi que les droits de DJ Arafat et ses enfants. Nous sortons aujourd’hui de notre réserve et exigeons publiquement de la part d’Universal Music Africa :
• Le respect des droits des héritiers de DJ Arafat notamment concernant les œuvres posthumes
• La communication de tous les contrats de DJ Arafat
• La communication de tous les comptes d’exploitation
• Un point sur son historique de carrière chez Universal Music Group
• Un point sur les activités commerciales menées après son décès (ventes de T-shirts et stickers)
• Un point sur les exploitations en cours et passées.