Albert Mabri Toikeusse est activement recherché par les services de la police nationale. Le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), un parti politique de l’opposition, fait partie des initiateurs du Conseil national de transition (CNT). Selon Jean Blé Guirao, l’un de ses proches, la pression s’accentue sur la famille de l’ex-ministre des Affaires étrangères d’Alassane Ouattara.
Le blocus renforcé autour de la résidence de Mabri Toikeusse
Dans un communiqué publié le mardi 24 novembre 2020, Jean Blé Guirao, le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire, apprend que pendant que « la communauté internationale appelle aux gestes d’apaisement assortis d’un dialogue franc, constructif et surtout inclusif entre le pouvoir RHDP et toutes les forces politiques en Côte d’Ivoire, le régime d’Abidjan continue son acharnement contre les partis d’opposition et leurs leaders qui refusent de cautionner son passage en force du 31 octobre 2020″.
En effet, l’ex-leader de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) note que « quelques jours après l’assouplissement du dispositif des forces de l’ordre autour des résidences des principaux dirigeants de l’opposition », le blocus a été renforcé autour de la résidence d’Albert Mabri Toikeusse.
« En plus des éléments des forces régulières de sécurité en faction, l’on note la présence de plusieurs civils lourdement armés aux abords de ladite résidence. Une situation qui fait régner une atmosphère de terreur dans tout le voisinage », poursuit le secrétaire général de l’UDPCI qui « proteste vigoureusement contre ce harcèlement continu et prend à témoin l’opinion nationale et internationale sur les graves menaces que de tels actes d’intimidation font régner sur la cohésion sociale en Côte d’Ivoire ».
Tout en tenant le pouvoir pour responsable de tout ce qui pourrait arriver à la famille d’Albert Mabri Toikeusse et à tous ceux qui sont à sa résidence dans un tel environnement, l’UDPCI dit avoir « commis un huissier, commissaire de justice et a eu le soutien d’une ONG Internationale de défense des droits de l’Homme qui sont allés faire ce constat de visu ».