Que n’a-t-on pas entendu à propos de l’arrestation et de la détention de Pascal Affi N’Guessan. Régulièrement citée dans cette affaire par la presse nationale et internationale, la gendarmerie a tenu à apporter un démenti formel à toutes ces allégations.
« Aucun gendarme ne faisait partie de la sécurité de M. Pascal Affi N’Guessan »
Pascal Affi N’Guessan faisait l’objet d’un avis de recherche émis par Richard Adou, le Procureur de la République. Aussi, le porte-parole du Conseil national de transition (CNT) a-t-il été arrêté dans la nuit du 6 au 7 novembre 2020, alors qu’il se rendait à Bongouanou, localité du Centre-Est ivoirien, dont il est le Député et le Président du Conseil régional.
Donné pour mort par une rumeur persistante, le président du Front populaire ivoirien (FPI) est finalement apparu dans une vidéo pour rassurer ses militants, proches et parents de ce qu’il est bel et bien vivant. Cependant, l’ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo est jusque-là détenu au secret, et ses avocats n’ont pu avoir accès à lui.
D’autres informations font état de ce qu’il y aurait eu un marchandage entre la gendarmerie et une autre force parallèle qui serait à la poursuite d’Affi N’Guessan, et que le véhicule dans lequel se trouvait l’opposant après son arrestation aurait essuyé des tirs à l’arme automatique.
Excédée par tous ces ragots, la gendarmerie nationale est montée au créneau pour apporter un démenti à propos de tout ce qui se raconte sur la toile et dans la presse.
– Les opérations de sécurité se font de façon concertée et coordonnée entre les différentes Forces de défense et de sécurité sur l’ensemble du territoire national.
– Aucun gendarme ne faisait partie de la sécurité de M. Pascal Affi N’Guessan au moment des faits, encore moins un officier de gendarmerie comme conducteur.
Le Commandement supérieur de la gendarmerie, qui fait cette mise au point précise par ailleurs que ses services sont bien disponibles pour donner la bonne information à qui les solliciterait.
À noter que Sidi Touré, porte-parole du Gouvernement reste toutefois formel : « Le cas Affi N’Guessan est gravissime et ne saurait être toléré. »