Vincent Toh Bi Irié célèbre, ce mardi, son anniversaire de naissance. Pour cette occasion mémorable, l’ancien Préfet d’Abidjan, qui a su marquer les esprits en Côte d’Ivoire et bien au-delà, demande un cadeau spécial à ses compatriotes.
Vincent Toh Bi Irié « Dans ma vie, je n’ai jamais fêté d’anniversaire »
17 novembre 1969 – 17 novembre 2020, cela fait exactement 51 ans que Vincent Toh Bi Irié vit sur cette terre des hommes. Préfet d’Abidjan d’août 2018 à août 2020, l’ancien énarque a finalement démissionné « pour l’honneur et pour le respect de sa conscience… ». Son passage à ce prestigieux poste lui a permis de gagner la sympathie de milliers de ses compatriotes. Mais pas que, car ses détracteurs sont tout aussi nombreux.
Quoi qu’il en soit, à l’occasion de son anniversaire, Vincent Toh Bi voudrait bien recevoir un gros cadeau de ses compatriotes. L’ex-préfet en a expressément fait la demande dans son adresse à ses followers sur sa page Facebook, lundi. « Demain Mardi c’est mon anniversaire. Moi j’ai tellement été tchass* (galère) dans ma vie que je n’ai jamais fêté d’anniversaire. Mais pour demain là seulement, je veux un cadeau spécial de la part de ceux qui sont fans de ma gamme. »
Et ce cadeau que réclame le patron de « AUBE NOUVELLE », est aussi simple qu’expressif : « ENVOYEZ UN MESSAGE D’AMOUR ET DE PAIX à quelqu’un de votre famille, de votre voisinage, de votre travail que vous reconnaissez avoir frustré dans la vie ». Et pour ceux qui voudraient le faire sous anonymat, Vincent Toh Bi Irié fait cette recommandation : « Faites la capture d’écran et effacez vos contacts si vous voulez et envoyez-moi ces textes inbox. Je vais les publier. Ce seraient de gros cadeaux pour moi. »
Dans cette adresse sur les réseaux sociaux, l’ancien Préfet retrace son parcours professionnel, qui l’a conduit dans certains pays du monde, qui ont connu des crises humanitaires aigües. « Moi je dis, J’ai fait Somalie, Rwanda difficile, Centrafrique, Est de la RDC, Libye, Haïti et les parties les plus difficiles d’Afrique, mais c’est ici en Côte d’Ivoire que je rencontre les guerriers les plus intrépides… sur Facebook. »