Maurice Kakou Guikahué et plusieurs autres cadres de l’opposition ont été interpellés et écroués à la MACA. Mais après la rencontre entre Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, ce mercredi, de nombreuses rumeurs annonçaient la libération de ces opposants. Le PDCI annonce dans un tweet qu’il n’en est rien.
Guikahué et les cadres du PDCI « n’ont pas été libérés »
Après plusieurs jours de brouilles et de tension entre leurs partisans, Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié se sont finalement rencontrés, mercredi, à 17h au Golf Hôtel. Alors qu’Alassane Ouattara a été proclamé vainqueur de l’élection présidentielle du 31 octobre dernier, son ancien allié, Henri Konan Bédié, a été porté à la tête du Conseil national de transition (CNT) par ses compagnons opposants.
Aussi, à coup de désobéissance civile et de boycott actif de ce scrutin, ces opposants ont manifesté à travers la Côte d’Ivoire. Ceux-ci s’apprêtaient d’ailleurs à mettre en place un gouvernement de transition, lorsque des policiers de la CRS1 et du GMI ont fait irruption au domicile du président du PDCI pour disperser la conférence de presse qui s’y tenait.
Plusieurs cadres du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), dont le Secrétaire exécutif Maurice Kakou Guikahué, et de proches parents de Bédié ont été interpellés. Certains parmi ces personnes arrêtées ont par la suite été libérés, mais d’autres ont été placés sous mandat de dépôt.
Après la rencontre entre Ouattara et Bédié, mercredi, des rumeurs persistantes faisaient état de la libération d’autres dignitaires du vieux parti, dont le principal animateur. Mais, le PDCI-RDA a aussitôt démenti cette information sur son compte Twitter.
« Contrairement à certaines rumeurs, les cadres du PDCI-RDA n’ont pas été libérés. Maurice K. Guikahué, Narcisse Pierre N’dri, Valérie Yapo, Seri Bi N’Guessan, et Bassi-Koffi, Sénateur, sont toujours incarcérés sans motif valable. Le PDCI exige toujours leur libération immédiate », a tweeté le service de communication du parti septuagénaire.
Lorsque nous mettions sous presse, ces cadres de l’opposition étaient toujours en détention.