Réélu à un troisième mandat, le Président de la République, Alassane Ouattara, a réaffirmé, dans un message à la Nation, le 9 novembre 2020, sa disponibilité à avoir un dialogue sincère et constructif avec l’opposition dans le respect de l’ordre constitutionnel. Une bonne disposition d’esprit qui rejoint la proposition faite, début octobre, par le Journaliste-consultant, Bamba Alex Souleymane, lors de sa rentrée politique, et confirmée un peu plus tard au cours d’un entretien accordé à Afrique-sur7 le 20 octobre.
Quand Bamba Alex demandait à Bédié de parler ‘’à son frère Ouattara’’
«Conformément aux valeurs de paix et de dialogue que nous a léguées, le père de la Nation ivoirienne, le Président Félix Houphouët-Boigny, je voudrais réaffirmer ma disponibilité, aujourd’hui comme hier, pour un dialogue sincère et constructif avec l’opposition, dans le respect de l’ordre constitutionnel », a assuré le Président Ouattara (…) Je voudrais donc inviter mon aîné, le Président Henri Konan Bédié, président du PDCI-RDA, à une rencontre, dans les tout prochains jours, pour un dialogue franc et sincère en vue de rétablir la confiance », a déclaré, lundi, Alassane Ouattara lors de son adresse à la Nation.
Depuis l’annonce de sa candidature à l’élection présidentielle du 31 octobre, la Côte d’Ivoire enregistre régulièrement des manifestations d’opposants qui dénoncent une violation de la Constitution qui limite à deux le nombre des mandats présidentiels. Malgré les nombreux appels au report de la présidentielle au regard de la situation socio-politique volatile, le scrutin s’est déroulé dans un climat de tension, donnant pour finir le président sortant vainqueur avec 94,27% des suffrages exprimés. De quoi susciter de nouvelles tensions.
‘’Dans un élan d’apaisement des esprits et des cœurs », le Président Ouattara demande à ‘’ses concitoyens d’œuvrer pour maintenir et renforcer la paix et le vivre ensemble sur toute l’étendue du territoire national’’. « Nous avons tant à faire ensemble, pour construire et consolider notre Nation », dit-il. Journaliste-consultant, Bamba Alex Souleymane n’avait, depuis lors, cessé d’interpeller les acteurs politiques ivoiriens face à la détérioration du climat socio-politique national. En octobre dernier, à une dizaine de jours de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, lorsque la tension montait en Côte d’Ivoire entre pouvoir et opposition, Bamba Alex Souleymane avait exhorté la classe politique à mettre balle à terre et à s’engager sur la voie du dialogue prôné par feu le président Félix Houphouët-Boigny.
«Nous devons avoir à coeur que nous n’avons qu’un seul pays. Et ce pays là, il doit être à l’abri de nos égos, de nos envies et de nos perceptions gloutonnières. Nous devons utiliser des mots qui n’engendrent pas des blessures. Parce que: qu’est-ce qui prouve que celui que tu considères comme ton pire ennemi aujourd’hui, ne sera pas ton sauveur ou ton meilleur ami de demain? Moi, je pense que la sagesse doit nous guider. Le dialogue doit continuer. Le président Bédié qui a dirigé, qui a de la culture, qui a du vécu; le président Bédié doit continuer à parler à son jeune frère le président Ouattara, un gentleman policé qui a fait ses preuves, afin que les valeurs de paix et de dialogue d’Houphouët-Boigny, ne les quittent pas », avait déclaré l’officier de justice.
Au moment où la tension est devenue vive dans le pays et qu’une rencontre est annoncée entre le président Alassane Ouattara et son ainé Henri Konan Bédié pour décrisper l’atmosphère, les évènements semblent donner raison à ce Journaliste-consultant attaché aux valeurs de paix, de fraternité et de dialogue qu’est Bamba Alex Souleymane.
«On ne doit pas donner l’impression qu’il y a l’apocalypse. On doit tirer des leçons du passé. Tant qu’on peut éviter des diatribes enflammées; tant qu’on peut arriver à des solutions qui ne sont pas avenantes, on doit promouvoir une politique de fraternité. On doit se parler dans le respect des uns et des autres. Il faut savoir lâcher du lest, se parler dans le respect de l’autre, le respect mutuel et des lois de la République. Dans la différence, on peut se réaliser en sauvegardant la paix et l’intégrité du pays (…) Que la sagesse abrite chacun. Dès lors que, tôt ou tard, vous allez finir par discuter, il faut discuter. Il faut éviter les mots qui blessent », avait-il confié le 20 octobre à Afrique-sur7.