Soro Guillaume se dit révolté par le traitement humiliant que subit Pascal Affi N’Guessan. Mais un tweeto n’a cependant pas omis de lancer une interrogation que l’ancien chef du Parlement a trouvé bien embarrassante.
Soro Guillaume embarrassé par la question d’un tweeto !?
Dans un tweet lancé, ce lundi, Soro Kigbafori Guillaume s’indignait à la vue de la vidéo de Pascal Affi N’Guessan. « J’ai été ému et remué au plus profond de moi-même. Je suis révolté ! Comment peut-on humilier un leader politique, Candidat retenu à une Présidentielle ainsi ? Je suis révolté ! Oui je suis révolté ! », a déclaré l’ancien Président de l’Assemblée nationale.
Poursuivant, l’ex Premier ministre fait remarquer que le président du FPI « pourrait être un jour le Président de la République de Côte d’Ivoire! » Avant de lancer : « Diantre comment peut-on l’humilier ainsi à la face du monde. Que j’aie subi cela étudiant en 1994,1995 et 1997 à la limite j’étais jeune. Mais pas un homme de 67 ans. Non! »
Mais cette indignation de l’ancien Patron des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion) n’a pas échappé à la vigilance d’un internaute répondant au nom de Samy, analyste politique, qui a tenu à interroger Soro Guillaume sur son état d’esprit lors de l’arrestation, le 11 avril 2011, du président d’alors, Laurent Gbagbo.
« Dites-moi sincèrement cher grand frère Soro, vous vous rappelez des photos de #Gbagbo et de sa femme #Simone quand les Français vous ont aidé à renverser leur palais… C’est le même effet ? »
Interloqué par cette question directe, Soro n’a pas manqué d’apporter sa réplique : « Cher M, j’imagine que vous voulez m’embarrasser ? Détrompez-vous! J’ai été très triste et à l’époque je l’ai dit ! Le Président Gbagbo le sait. J’ai été moi-même maltraité et emprisonné. Posez la question à @Amnesty_CI. C’est pourquoi il faut y mettre un terme. »
À noter que le bras de fer se poursuit entre pouvoir et opposition. Les leaders d’opposition ont d’ailleurs lancé un autre mot d’ordre de marche éclatée pour contester la réélection d’Alassane Ouattara. Mais le pouvoir continue d’user de fermeté pour maintenir l’ordre public.