L’ambassade du Royaume-Uni a fait une mise au point suite à la déclaration de la Mission Internationale Électorale des Libéraux et Démocrates, relative au déroulement du scrutin présidentiel du 31 Octobre 2020 en Côte d’Ivoire. Un scrutin boycotté par l’opposition politique ivoirienne.
Le Royaume-Uni pas concerné par la déclaration de la mission internationale électorale des libéraux et démocrates
« Pour éviter toute confusion qui pourrait survenir suite à la déclaration de la Mission Internationale Électorale des Libéraux et Démocrates sur le déroulement du scrutin du 31 Octobre 2020, l’Ambassade du Royaume-Uni de Grande Bretagne en Côte d’Ivoire tient à clarifier qu’aucun ancien membre du gouvernement Britannique n’a participé à cette mission », a tenu à clarifier la représentation diplomatique anglaise.
L’ambassade ajoute que Mr Emil KRIJAS qui est un ancien membre du gouvernement de la Macédoine, ne saurait, en aucun cas, parler au nom du Royaume-Uni. Dans leur rapport relatif à une mission d’observation du scrutin présidentiel, les libéraux et démocrates indiquent avoir bénéficié, dans le cadre de leur mission, du soutien des officiels de haut sang, originaires de plusieurs pays européens, notamment du Royaume-Uni.
Contrairement à la mission conjointe d’observation EISA-Centre Carter, qui a relevé plusieurs incidents majeurs susceptibles d’entacher la crédibilité de l’élection du 31 octobre, la mission des observateurs libéraux et démocrates, dit avoir pris part en Côte d’Ivoire à un scrutin organisé à la perfection.
« La presse a relaté des incidents ayant empêché le vote dans certaines circonscriptions électorales. Un phénomène semble-t-il isolé dans la mesure où la Mission n’a pas observé de tels incidents dans les bureaux visités », dit-elle.
Félicitant les organes de gestion et de supervision des élections (CEI, Conseil constitutionnel et État de Côte d’Ivoire) pour la bonne organisation du scrutin, les libéraux et démocrates n’ont pas omis de condamner « les violences causées par l’appel d’une partie de l’opposition à la «désobéïssance civile ».
Ces observateurs invitent par ailleurs l’ensemble de la classe politique ivoirienne à s’inscrire résolument dans l’ensemble des processus électoraux à venir, notamment l’élection législative qui demeure une échéance importante pour la consolidation des acquis démocratiques en Côte d’Ivoire.