Pour la Présidentielle du 31 octobre, plusieurs missions d’observation ont été dépêchées en Côte d’Ivoire. Diagne Madiambal, membre de la mission de la CEDEAO, a décidé de rebrousser chemin.
Diagne Madiambal dénonce « les conditions d’organisation de cette mission »
Les Ivoiriens sont appelés aux urnes, ce samedi, pour la désignation du Président de la République de Côte d’Ivoire. Cette élection, émaillée de violences à travers de nombreuses villes ivoiriennes, suscite crainte et inquiétude à l’échelle planétaire. Pouvoir et opposition peinent en effet à accorder leurs violons pour aller à des élections apaisées.
Alors que le Président sortant, Alassane Ouattara, candidat à sa propre succession, est pleinement engagé pour faire « 1 coup KO » avec son parti, le RHDP, ses opposants ont lancé la désobéissance civile pour appeler au report de ce scrutin.
Aussi, l’Union africaine, la CEDEAO, ainsi que de nombreuses autres organisations ont-elles envoyé des observateurs dont la mission est de « suivre et rendre compte du déroulement de cette élection présidentielle. »
Cependant, Diagne Madiambal, membre de la mission de la CEDEAO, a décidé de faire volte-face. Dans un tweet, le Président international de l’Union internationale de la Presse Francophone (Upf) s’explique :
« J’ai finalement renoncé à la Mission de la Cedeao pour l’observation de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire. Les conditions d’organisation de cette mission ne m’ont pas agréé. Les personnes qui se disaient rassurées par ma cooptation comprendront ma position. »
Cette attitude n’a pas échappé à Guillaume Soro, opposant au régime Ouattara, qui n’a pas manqué de retweeter ce message pour l’amplifier davantage. Le Président de Générations et peuples solidaires (GPS) est d’ailleurs contre le « 3e mandat » du Président Alassane Ouattara.