La résurgence de la violence en Côte d’Ivoire en cette période électorale inquiète la Ligue ivoirienne des droits de l’homme (LIDHO). Dans une déclaration signée de son président Neth Willy Alexandre, l’organisation de défense des droits de l’homme, menacé de traduire devant les juridictions nationales et internationales, les auteurs d’atteintes et des violations des droits de l’homme.
Côte d’Ivoire: « La LIDHO surveille avec la plus grande vigilance la situation socio-politique »
« La LIDHO se réserve le droit de se constituer partie civile afin de traduire devant les juridictions nationales et internationales tous les auteurs d’atteintes et violations des droits de l’homme en cette période sensible », a déclaré l’organisation de défense des droits de l’homme. La sortie du président Neth Willy Alexandre est consécutive à l’atmosphère délétère qui prévaut dans le pays en cette période électorale.
Des manifestations ont cours depuis août contre la candidature du président Alassane Ouattara, à un 3e mandat présidentiel, donnant parfois lieu à des affrontements inter-communautaires, notamment à Dabou, Bongouanou, Bonoua, etc.
« La LIDHO condamne avec la plus grande fermeté, ces affrontements intercommunautaires et déplore les atteintes et violations des droits de l’homme qu’ils ont causés », a condamné la LIDHO.
Avant d’appeler les parties prenantes (acteurs politiques et population) à l’apaisement et au respect des droits fondamentaux de chaque citoyen.
» La LIDHO surveille avec la plus grande vigilance la situation socio-politique, et a pris les dispositions idoines pour documenter toutes violations des droits de l’homme qui pourraient survenir », previent l’organisation.