Sindika Dokolo a tiré sa révérence, le 29 octobre, à Dubaï, son lieu de résidence. Le décès de l’homme d’affaires congolais est survenu à la suite d’une noyade, apprend-on de sources concordantes.
Décès de Sindika Dokolo, les hommages se succèdent
A 48 ans révolus, Sindika Dokolo est passé de vie à trépas, alors qu’il se trouvait à Dubaï, sa résidence sécondaire. Cette tragique disparition est intervenue lors d’une plongée sous-marine au cours de laquelle il s’est noyé. Le décès de l’homme d’affaires et collectionneur d’art congolais a donc suscité un véritable choc pour sa famille et de nombreux proches qui ne cessent d’exprimer, via les réseaux sociaux, leurs hommages à un dandy et un érudit, qui a su « marquer de son vivant pour toucher par la nouvelle de sa mort » une Afrique totalement consternée par cette triste nouvelle.
Fondateur du mouvement citoyen « Congolais debout », Sindika Dokolo avait appuyé financièrement d’autres organisations et personnalités proches de l’opposition afin d’accentuer la pression sur Joseph Kabila, alors en fin de mandat. Martin Fayulu, candidat malheureux à la dernière élection présidentielle congolaise, tout en larme, a posté ce tweet : « Je suis consterné par le brusque décès de notre frère Sindika Dokolo. Il a mené avec nous le combat pour la dignité du peuple congolais. Je garde de lui le souvenir d’un militant alerte, vif et plein d’espoir. Nos prières de réconfort vont à sa famille et à ses proches. »
« Il était encore jeune, il avait encore une belle vie devant lui. Un homme ambitieux et intelligent, un modèle pour la jeunesse congolaise. La République Démocratique du Congo perd un digne fils. Une pensée à sa famille », a déploré un autre internaute.
Marié depuis 2002 à Isabel Dos Santos, femme la plus riche d’Afrique et fille de l’ancien président angolais, José Eduardo dos Santos, Dokolo laisse derrière lui une veuve totalement effondrée qui a encore maille à partir avec la justice en Angola et au Portugal dans l’affaire de Luanda Leaks.