À la suite de l’interview de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé a tenu à faire son commentaire sur les propos de son mentor. Sur sa page Facebook, le Président du Cojep salue la hauteur politique de l’ancien président ivoirien.
Charles Blé Goudé à Gbagbo : « Je ne me suis pas trompé de leader »
C’est avec fierté que Charles Blé Goudé décrypte les propos de Laurent Gbagbo, son codétenu du pénitencier de Scheveningen. Acquittés par la Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (CPI), l’ancien Président ivoirien et le ministre de la Jeunesse de son dernier gouvernement attendent de rentrer en Côte d’Ivoire pour retrouver leurs compatriotes et prendre une part active à la réconciliation nationale. Mais depuis, les deux Ivoiriens en procès à La Haye attendent un accord des autorités ivoiriennes pour rentrer au bercail.
Mais eu égard aux tensions sociopolitiques qui ont cours à l’orée de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, l’ancien chef d’Etat a tenu à donner son avis sur ces évènement douloureux, et à appeler les acteurs politiques à la discussion. « Discuter, né-go-cier, parler ensemble… », s’est émerveillé l’ancien leader des jeunes patriotes, avant d’indiquer, comme son mentor, que tel est « le remède que vous avez conseillé au patient ivoire, pour lui éviter une catastrophe certaine ».
« Monsieur le président, je viens de suivre votre interview avec la chaîne de télévision TV5. Je relève que, ni les bombardements, ni votre détention en isolement à Korhogo, encore moins les longues années passées derrière les barreaux de la Cour Pénale Internationale, n’ont pu faire vaciller ou varier votre fidélité aux valeurs pour lesquelles vous vous êtes engagés en politique », poursuit le Président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep).
« Pas même de mots rugueux à l’encontre de l’adversaire, qui pourtant chaque jour tente vainement de vous rabaisser. Voilà la sève politique à laquelle j’ai été allaité », a-t-il ajouter, avant d’exprimer toute sa fierté à l’égard de celui qu’il s’est choisi comme référent politique : « Je peux fièrement déclarer à la face du monde que je ne me suis pas trompé de leader. Que votre modestie en souffre, félicitations et bravo, monsieur le Président. Pour employer une expression en vogue en Côte d’Ivoire, vous avez parlé fort. »