Doumbia Major est déterminé à faire barrage à l’opposition ivoirienne qui entend empêcher la tenue de l’élection présidentielle du samedi 31 octobre 2020. L’ancien membre de la rebellion ivoirienne a annoncé des mesures pour sécuriser les bureaux de vote contre toute agression.
Duel annoncé entre Doumbia Major et l’opposition ivoirienne
Pascal Affi N’guessan, candidat du Front populaire ivoirien (FPI) à l’élection présidentielle ivoirienne, soutenu par Henri Konan Bédié, représentant le PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) dans le scrutin, a appelé les Ivoiriens à la désobéissance civile. Les deux adversaires politiques d’Alassane Ouattara refusent de participer au processus électoral tant que le président sortant ne retire pas sa candidature. Ils exigent aussi la dissolution du Conseil constitutionnel et de la Commission électorale indépendante (CEI), mais également la révision de la liste électorale, la libération des prisonniers politiques et le retour des exilés politiques, dont l’ex-président Laurent Gbagbo, l’ancien maire du Plateau Noël Akossi Bendjo, Guillaume Kigbafori Soro et Charles Blé Goudé.
Pour le parti au pouvoir, il n’est pas question du retrait de la candidature d’Alassane Ouattara, encore moins du report de l’élection présidentielle. Doumbia Major fait partie des personnalités politiques qui pensent que l’opposition ivoirienne est dans le mauvais rôle. Farouchement opposé à Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’guessan, cet ancien membre de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) promet se dresser sur leur chemin.
« Dès 6 heures du matin, nous serons en ordre de vote le samedi 31 octobre 2020. Dès 6 heures du matin, on sort de chez nous, on va voter et on reste sur place près des bureaux de vote pour monter la garde pour que nos mères et nos sœurs viennent voter. On fera le thé et le café près des bureaux de vote jusqu’à 19 heures. Ce sera festif dans la vigilance. Celui qui vient pour gâter notre fête, on va lui faire la fête ! « , a prévenu Doumbia Major à travers une publication sur la toile.
Et le fondateur du Congrès panafricain pour le renouveau (CPR) d’ajouter : « Ceux qui voudront troubler l’ordre public le jour de l’élection sont avertis ; si tu vois le feu et que tu décides d’aller te sacrifier pour des lâches comme Affi N’guessan ou ses collaborateurs qui sont déjà en fuite et cachés au Burkina Faso, c’est ton problème. »