Guillaume Soro, l’ancien chef du Parlement, a évoqué l’actualité socio-politique en Côte d’Ivoire, lors d’une rencontre, samedi 24 octobre, avec la diaspora ivoirienne de Paris.
« Le but de Ouattara est juste de dire aux Nations Unies qu’il est le seul à garantir la stabilité en Côte d’Ivoire » (Guillaume Soro)
Opposé à la candidature du président Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre, Guillaume Soro tente par tous « les moyens légaux », de contraindre l’ex-directeur général adjoint du FMI, de se retirer de la course.
Lors d’une rencontre avec la diaspora ivoirienne à Paris, l’ancien chef du Parlement s’est dit convaincu de l’aboutissement du combat qu’il mène avec le soutien de ses pairs de l’opposition politique, notamment Henri Konan Bédié du PDCI, Pascal Affi N’guessan du FPI et Laurent Gbagbo de la plateforme Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS).
« Nous allons nous organiser avec l’appui des Nations Unies et tout le monde pour enclencher un processus électoral transparent, démocratique et inclusif qui permettra au peuple, seul souverain de Côte d’Ivoire, de choisir le président qu’il faut pour le pays », a dévoilé Guillaume Soro.
Qui reste tout aussi convaincu que le président Ouattara ne sera pas le prochain président de la République de Côte d’Ivoire. Le leader de GPS prétend, en effet, bénéficier du soutien de plusieurs chefs d’états africains et européens dont Emmanuel Macron de la France et celui des États-Unis.
C’est pourquoi, il a exhorté l’ensemble des populations à se garder de tomber dans le piège des conflits inter-communautaires et autres types de violence; ce qui pourrait, selon lui, faire l’affaire du président Ouattara.
« Le but de Ouattara est juste de dire aux Nations Unies qu’il est le seul à garantir la stabilité en Côte d’Ivoire. Que si lui Ouattara n’est plus là, les ethnies en Côte d’Ivoire vont se tuer. C’est le message qu’il cherche à faire passer », accuse le patron de GPS.
Puis il ajoute: « Il faut que les ivoiriens ne se trompent pas de combat. Ne nous trompons pas de combat; ne l’aidons pas dans son combat. Nous devons montrer à toute l’opinion nationale et internationale que le seul problème de la Côte d’Ivoire, c’est Alassane Ouattara », a-t-il lancé.