Inquiètes de la situation socio-politique qui prévaut en Côte d’Ivoire à une semaine de l’élection présidentielle d’octobre 2020, des femmes ivoiriennes réunies au sein du Comité de suivi pour la prise en compte du genre dans le processus électoral, ont fait des recommandations aux différents acteurs impliqués dans le processus électoral.
A quelques jours de la présidentielle 2020, des femmes ivoiriennes montent au créneau
A quelques jours de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 en Côte d’Ivoire, de violentes manifestations dans certaines localités du pays ont déjà occasionné des morts morts. Une situation qui trouble le sommeil de nombreux ivoiriens dont des femmes politiques et de la société civile, réunies au sein de Comité de suivi pour la prise en compte du genre dans le processus électoral.
Celles-ci ont animé un point de presse, vendredi 23 octobre, à Cocody afin d’interpeller tous les acteurs impliqués dans le processus électoral. Par la voix de madame Sangaré Mada, le Comité de suivi pour la prise en compte du genre dans le processus électoral a exhorté le gouvernement ivoirien à ‘’garantir la sécurité des biens et des personnes sur toute l’étendue du territoire national (…) renforcer dans l’urgence, le dialogue politique inclusif et privilégier l’intérêt supérieur de la nation ».
Ces femmes se sont également adressées aux leaders de l’opposition en les exhortant à ‘’participer au dialogue politique inclusif, privilégier les manifestations non-violentes et privilégier l’intérêt supérieur de la Nation‘’.
Le Comité de suivi pour la prise en compte du genre dans le processus électoral a également invité les forces de l’ordre à garantir le respect des droits de l’homme, tout en exhortant les populations à cultiver la non-violence.
A la Commission électorale indépendante (Cei), les femmes dudit comité ont manifesté le souhait de voir un nombre assez considérable de femmes impliquées dans les différentes phases du processus électoral.
Ces femmes se sont aussi adressées aux médias à qui elles ont recommandé de ‘’respecter le code d’éthique et de déontologie du journalisme, rendre visible les actions des femmes en faveur de la paix, et faire une large diffusion des actions de sensibilisation sur la nécessité d’un climat électoral apaisé’’.