Devant les violences intercommunautaires survenues à Dabou, depuis le lundi 19 octobre 2020, le général de division, Apalo Touré, commandant supérieur de la gendarmerie nationale, s’est rendu dans la ville située dans la région des Grands Ponts, a-t-on appris de sources sécuritaires.
Ce qu’Apalo Touré a confié aux populations de Dabou
La ville de Dabou a été secouée par de violents affrontements opposant les populations autochtones et les allogènes. Selon des informations fournies au commissariat de police de Dabou, mercredi 21 octobre 2020, des habitants du quartier Wrad Extension avaient prévenu que des jeunes originaires du quartier Débrimou seraient sur le point de les attaquer. Malheureusement, la situation s’est dégradée dans ladite localité et la violence est montée d’un cran, faisant des morts et plusieurs blessés.
Le général de division Alexandre Apalo Touré, au regard de la gravité de la situation, a effectué le déplacement à Dabou le mercredi 21 octobre 2020 en vue d’échanger avec les populations. Le commandant supérieur de la gendarmerie nationale a lancé un appel au calme et à la retenue aux habitants de ladite ville. De sources proches de la gendarmerie ivoirienne, le général de division a invité les populations Malinké et Adjoukrou à faire preuve de sagesse et de maturité pour éviter des conflits aux conséquences désastreuses pour la Côte d’Ivoire.
Poursuivant, Apalo Touré a recommandé de ne pas « se fier aux rumeurs distillées intentionnellement sur les réseaux sociaux pour inciter les différentes communautés à se méfier désormais l’une de l’autre ». À Dabou et à Débrimou, le commandant supérieur de la gendarmerie nationale a réuni les antagonistes autour de la table de discussion.
Il faut noter que depuis le mercredi 21 octobre 2020, un couvre-feu a été instauré dans la localité de 19 heures à 6 heures du matin, comme l’a indiqué un arrêté du préfet de la région des Grands Ponts. La mesure qui s’étend jusqu’au dimanche 25 octobre pourrait être reconduite.