Porte-parole de la plateforme de l’opposition, Pascal Affi N’guessan appelle les Nations-Unies et les organisations sous-régionales à créer un cadre propice de dialogue entre le pouvoir Ouattara et l’opposition.
Présidentielle: Bédié et Affi ne veulent discuter qu’en présence de la CEDEAO, de l’UA ou des Nations Unies
Déclinant l’appel au dialogue lancé par le gouvernement ivoirien, par le truchement du ministre de l’ Administration du territoire, Pascal Affi N’guessan, le candidat du Front populaire ivoirien (FPI), a indiqué que l’opposition ne saurait participer « à une rencontre sous la présidence d’un quelconque membre du gouvernement».
« L’invitation qui a été adressée aux partis politiques et aux candidats pour une rencontre cet après-midi (mercredi) ne nous concernerait que si cette invitation, dans le cadre de la facilitation internationale, est convoquée par la CEDEAO ou toute autre organisation internationale sous l’égide des Nations-Unies », a clarifié Pascal Affi N’Guessan, au nom des partis de l’opposition.
Le président candidat du FPI a toutefois réitéré la disponibilité de l’opposition à la négociation et à la facilitation internationale. « Nous réitérons notre disponibilité et notre ouverture à la négociation et à la facilitation internationale et voulons réaffirmer que nous ne serons ouverts à ces négociations que dans un cadre de facilitation internationale. Nous restons ouverts au dialogue dans le respect de la facilitation internationale », a-t-il ajouté.
Avant d’appeler le chef de l’Etat ghanéen, Nana Akufo-Addo, président en exercice de la CEDEAO, de « prendre toutes les dispositions pour qu’une mission véritablement engagée en faveur de la résolution de la crise ivoirienne (leur) soit adressée dans le cadre de la CEDEAO et de l’Union africaine ».
L’opposition dit maintenir son mot d’ordre de désobéissance civile ainsi que sa décision de boycott du processus électoral en cours si ses revendications ne sont pas satisfaites. Il s’agit notamment du retrait de la candidature du président Alassane Ouattara, le report du scrutin présidentiel du 31 octobre et la mise en place d’une nouvelle Commission électorale indépendante (CEI), ainsi que d’un nouveau Conseil constitutionnel.