Dans une nouvelle chanson publiée le week-dernier, Billy Billy adresse un message aux présidents Henri Konan Bédié, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara.
Ce que Billy Billy demande à Bédié, Ouattara et Gbagbo
A quelques jours de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, l’artiste ivoirien, Billy Billy, a dévoilé une chanson intitulée »Ma troisième lettre », qu’il a adressée aux trois grands leaders historiques de la politique ivoirienne, que sont Henri Konan Bédié, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara. »On n’a qu’a garer ici ». Tel est le refrain de la nouvelle chanson de l’enfant de Wassakara, qui demande humblement à ces trois grands leaders de se retirer de la scène politique ivoirienne.
»Etre ambassadeur à 26 ans, il faut avoir du mérite. L’historique miracle ivoirien, j’ai eu des échos. Je vous en félicite… Je ne comprends pas pourquoi l’ivoirité, les gens veulent trouver de la combine… En fait, être étranger n’est pas une injure. L‘injure, c’est quand à la maison, on t’appelle Grand Papa et puis au travail, on t’appelle petit Kakaba … En anglais, petit Kakaba veut dire KKB… Si c’est comme ça, on n’a qu’à garer ici », a déclaré Billy Billy à l’endroit du président du PDCI.
A l’ancien président Laurent Gbagbo, le chanteur lâche: « Il était une fois, un président que le monde entier n’oubliera jamais. Prêt à n’importe quoi pour que son pays retrouve la paix. C’est sûr que les français écriront son nom dans leurs anals. Contre 82 témoins et des juges, Gbagbo a vaincu la corruption de la Cour pénale internationale… Vous avez tellement fait, j’imagine votre retour… Notre Nelson Mandala… En tout cas, on vous remercie mais où c’est arrivé là, on n’a qu’à garer ici », a-t-il lancé.
Au président Alassane Ouattara, Billy Billy parle: »Je fais partie de ceux qui vous ont calmonié, ceux qui vous ont traité de ce que vous savez. Malheureusement, je ne savais pas que celui qui croit être ivoirien en Côte d’Ivoire, c’est que l’histoire de ce pays, il ne la connait pas. Sur ce, le débat est clos comme le projet du troisième pont.. Mais j’aimerais vous dire ce que les jeunes derrière vous ont envie de vous dire, mais ils ont peur. Président merci mais on n’a qu’à garer ici », a-t-il renchéri.