La titrologie de ce samedi 17 octobre 2020 fait écho du démarrage de la campagne électorale pour le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020. Le mot d’ordre de désobéissance civile lancé par l’opposition ivoirienne a également été évoqué.
Titrologie ou revue de la presse ivoirienne du samedi 17 octobre 2020
« Magique ! », s’exclame le Patriote à propos de l’étendue de la mobilisation des militants du RHDP lors du lancement à Bouaké de la campagne du candidat Alassane Ouattara. « Il n’y aura ni transition, ni report », rapporte le journal des propos du chef de l’ Etat sortant en réponse aux exigences de l’opposition favorable à un report du scrutin présidentiel.
L’opposition réclame en effet la mise en place de conditions garantissant la tenue d’une élection apaisée, crédible, transparente et inclusive. « S’ils sont garçons, qu’ils aillent aux élections, ils seront battus », titre Le Jour plus.
Outre Alassane Ouattara, Kouadio Konan Bertin dit KKB a également démarré sa campagne ce même vendredi. «Déserter les urnes n’est pas la solution », lance-t-il à l’opposition depuis Divo, à la manchette du journal gouvernemental Fraternité Matin.
Le confrère fait également écho des propos de l’ambassadeur Richer Bell des Etats-Unis d’Amérique( USA) en Côte d’Ivoire, relativement aux candidatures retenues dans le cadre de cette élection par le Conseil Constitutionnel. « Le Conseil Constitutionnel a tranché (…) Je vois mal mon pays contredire, ce qui est dit (…) Il faut absolument empêcher à ce pays, la violence », affiche Fraternité Matin.
Autre sujet relatif à l’ouverture de la campagne électorale, c’est le mot d’ordre de désobéissance civile lancé par l’opposition politique ivoirienne en vue d’obtenir un report de la présidentielle. « La désobéissance civile passe à la vitesse supérieure », titre le Nouveau Réveil, proche du PDCI-RDA.
« Le pays quasiment paralysé hier », écrit le journal. Et le confrère de rapporter les propos du Pr Maurice Kakou Guikahué au sujet du mot d’ordre lancé le 20 septembre dernier: « Le processus électoral ne doit pas aller à son terme».