Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, l’on pouvait apercevoir l’artiste SKelly en train de créer une véritable chienlit à l’émission Peopl’Emik. Dans une autre vidéo, avec un peu plus de tranquillité, l’artiste fait découvrir le pot aux roses.
Emission Peopl’Emik, un clash avec SKelly pour créer du buzz ?
Que ne ferait-on pas dans le showbiz actuel pour se donner de la visibilité et créer quelque buzz dans un paysage médiatique ivoirien survolté ? Cette interrogation prend tout son pesant d’or à la suite de la dernière émission de Peopl’Emik tenue à Bouaké, au cours de laquelle l’artiste Francis Tarègue, plus connu sous le nom de SKelly a eu maille à partir avec les chroniqueurs de cette émission de La 3.
Des clashs en direct, des escalades verbales entre chroniqueurs et l’invité, « L’Oiseau rare » qui quitte subitement le plateau, non sans déchirer des fiches, avant de revenir, fouet en main et se mettre à flageller une chroniqueuse avec qui il a eu des prises de bec quelques instants plus tôt. Cette scène inconcevable sur un plateau de télé n’a pas échappé à la vigilance de certains téléspectateurs et internautes qui n’ont pas manqué de fustiger le comportement désobligeant de l’artiste.
SKelly est cependant revenu à la charge pour expliquer la réalité des faits afin de se dédouaner auprès des mélomanes. « On fait rêver les gens. On vend un rêve… Nous, on fait de la télé. Tu ne vas pas arriver sur un plateau de télé et faire ce que tu veux. Il y a toujours un metteur en scène, un réalisateur. On te demande un rôle que tu dois jouer en fonction de ce que tu es venu jouer. Des gens ne peuvent pas quitter à Abidjan, faire des jours à Bouaké et puis SKelly va venir s’asseoir pour raconter ce que tout le monde raconte », a déclaré le petit frère de l’artiste Eddie, avant d’indiquer :
« Moi quand je viens dans une télé, on me dit SKelly, tu fais ça, tu fais ça et on s’en va pour que tout soit beau pour nous tous. » Puis, il avoue : « On n’est pas obligé de dire ça. Mais quand on devient la victime de ça, on se dit qu’on va arrêter de jouer le mouton de sacrifice. »
« Moi, on me demande de faire certaines choses, je l’ai fait… Ce n’est pas parce que quelqu’un est bandit dans un film que dans la réalité, il est bandit. Je suis désolé de parler de ça, mais l’essentiel, ça vous a plu. Ne pensez pas qu’on est comme ça vraiment dans la vie… Personne ne va te laisser faire des choses que lui même ne te demande pas. Sachez que les mises en scène aussi ça existe pour le bonheur du public », a-t-il conclu.