Le Centre Carter et l’ Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA), à travers la mission internationale d’observation électorale (MIOE), ont exhorté les parties prenantes au processus électoral ivoirien (pouvoir et opposition) à l’ouverture d’un dialogue inclusif en vue de la tenue d’un scrutin apaisé, crédible et transparent.
Processus électoral : Le Centre Carter et l’ EISA exhortent à privilégier le dialogue
« L’EISA et le Centre Carter exhortent les parties prenantes au processus électoral à redoubler d’efforts, en prenant tout le temps nécessaire, pour aborder et résoudre plusieurs questions critiques concernant le processus électoral par le biais d’un dialogue inclusif avant l’élection présidentielle », exhorte la mission, dans une déclaration publiée le jeudi 15 octobre 2020. Le Centre Carter et l’ EISA exhortent également les acteurs politiques à faire en sorte que le dialogue reste le seul cadre au travers duquel un accord soit trouvé sur une solution mutuellement acceptable permettant d’aller vers une élection inclusive, transparente et apaisée.
« La mission déplore les pertes en vies humaines et autres violences qui ont émaillé le processus électoral au cours du mois d’août 2020 », peut-on lire dans le communiqué. Concernant la décision du Conseil constitutionnel, invalidant les candidatures de plusieurs acteurs clés de la vie politique ivoirienne, la mission internationale d’observation électorale, a relevé que cette décision a participé à durcir davantage le climat sociopolitique ivoirienne déjà délétère.
« Le système de vérification du parrainage citoyen, tel qu’élaboré et mis en œuvre par le Conseil constitutionnel, n’a pas permis de dissiper et clarifier les raisons et les motivations de l’exclusion de la liste définitive de plusieurs candidats potentiels, se traduisant en un manque de transparence de cette étape cruciale relative à l’éligibilité des candidats », fait remarquer la mission d’observation. Quant à la composition de la Commission électorale indépendante (CEI), elle appelle à davantage d’équilibre au niveau de la commission centrale et des Commissions électorales locales (CEL).