Le président de l’Union pour la démocratie et la paix (UDPCI), Albert Mabri Toikeusse, est engagé aux côtés du reste de l’opposition ivoirienne dans la bataille contre la candidature du président Alassane Ouattara à un troisième mandat présidentiel.
« Mabri Toikeusse est du bon côté de l’histoire et ne saurait se dérober »
« On ne peut que rester très serein et déterminé quand on est convaincu qu’on est du côté de la vérité ! Aujourd’hui, le Dr Mabri Toikeusse Albert Abdallah est du bon côté de l’histoire et ne saurait se dérober », a rassuré Eveline Taly Kponh, la Secrétaire générale Adjointe 2 de l’UDPCI en charge des structures décentralisées et déconcentrées, dans une interview accordée à Africanewsquick. « Il est serein et reste concentré sur l’objectif. Il a eu le quitus de l’ensemble des militants et comme un Capitaine courage à bord de son navire, inscrit en lettres d’or le nom de l’UDPCI dans le noble combat du peuple Ivoirien », a clarifié la députée de Zouan-Hounien.
L’ UDPCI et son président Albert Mabri Toikeusse ont pris part, le 10 octobre dernier au stade Félix Houphouet-Boigny, au giga-meeting organisé par l’opposition contre la candidature du président Alassane Ouattara à l’élection du 31 octobre 2020. A l’instar d’Henri Konan Bédié, Pascal Affi N’guessan ou encore Guillaume Soro, l’héritier politique de feu le général Robert Guéï reste convaincu que cette candidature de l’ancien directeur général adjoint du FMI n’est pas conforme à la Constitution qui limite à deux le nombre des mandats.
Outre le retrait de la candidature de Ouattara, l’opposition réclame la mise en place d’un cadre juridique et institutionnel à même de garantir la tenue d’un scrutin apaisé, démocratique, crédible et transparent. A savoir, les réformes de la Commission électorale indépendante (CEI) et du Conseil constitutionnel; deux structures jugées inféodées au régime RHDP.
Selon l’honorable Eveline Taly Kponh, l’opposition est déterminée à faire aboutir toutes ses exigences. « L’opposition est plus que jamais déterminée à faire aboutir ses principales exigences pour une élection apaisée, transparente et inclusive en Côte d’Ivoire », a-t-elle indiqué, avant de poursuivre : « Oui, l’opposition a réaffirmé son soutien au retrait pur et simple de la candidature anticonstitutionnelle de Ouattara; a exigé la dissolution des institutions chargées de conduire le processus électoral (la CEI et le Conseil constitutionnel) qui se sont disqualifiées en se mettant à la solde du pouvoir. L’opposition appelle de ses vœux, dans le même temps, la mise en place d’organes impartiaux pour garantir un scrutin apaisé, crédible et inclusif », a-t-elle énuméré.