Doumbia Major est sans pitié pour Henri Konan Bédié. Dans une sortie sur Facebook, le fondateur du Congrès panafricain pour le renouveau (CPR) a cogné le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) sans mettre de gants. L’ancien membre de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) a prédit un sombre avenir à l’homme qui a gouverné la Côte d’Ivoire de 1993 à 1999.
Doumbia Major charge Henri Konan Bédié
Henri Konan Bédié est candidat à la présidentielle du 31 octobre 2020. Le chef de file du Parti démocratique de Côte d’Ivoire n’entend cependant pas participer au scrutin à n’importe quel prix. L’ancien chef d’État, à la tête de l’opposition ivoirienne, s’insurge contre la candidature de son ancien allié Alassane Ouattara, qui vise un 3e mandat.
L’homme fort du plus vieux parti politique ivoirien, depuis sa rupture avec le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), apparait aujourd’hui comme le fer de lance de l’opposition. Pour Doumbia Major, il n’y a aucun doute: « Bédié va mal finir et, dans sa détresse, l’humanité civilisée ne viendra pas à son secours, car il a osé s’attaquer au genre humain ».
Le président du Congrès panafricain pour le renouveau va plus loin en affirmant dans une publication sur les réseaux sociaux qu’ « aucun croyant et aucun humaniste n’oseront apporter leur aide à quelqu’un qui a incité à la haine ethnique et xénophobe contre ses propres compatriotes et contre d’autres êtres humains, sur la base de leurs origines ou sur la base de caractéristiques culturelles ».
Doumbia Major ne manque pas d’attribuer la paternité du concept « ivoirité » au natif de Daoukro. « C’est encore lui, qui a affirmé de manière mensongère (pour manipuler nos populations et inciter à la haine xénophobe contre ses adversaires politiques et inciter à des pogroms et massacres xénophobes) », a martelé l’ex-leader de la FESCI.
Doumbia Major avait déjà vivement critiqué la candidature d’Henri Konan Bédié à la présidentielle. « En 1945, Bédié avait 11 ans… Puff un mec du temps de la 2e Guerre mondiale et du temps de la guerre froide, c’est lui qui veut nous diriger en 2020… Des gens de la préhistoire qui veulent écrire notre avenir… », s’était-il offusqué.