Alassane Ouattara a exprimé sa volonté de passer la main à une nouvelle génération, avant de revenir dans l’arène après le brusque décès de son dauphin Amadou Gon Coulibaly. Cette aspiration d’une transition générationnelle du pouvoir est également ressentie au sein d’autres formations politiques. Cependant, Ettien Bartelemy, un ex-fesciste en exil, doute fort que cette génération soit à la hauteur des attentes placées en elle.
Ettien Bartelemy (ex-fesciste) à propos de la nouvelle génération : « C’est une génération bombe »
La Génération des vieux passera. Celle des moins vieux s’en ira à son tour. La nôtre, celle comprise entre 40 et 50 ans, occupera la scène politique sûrement bientôt.
Si nous n’y prenons garde, la catastrophe viendra de cette génération, celle de ceux que j’appelle « nos aînés directs », et qui est également la nôtre.
C’est une génération qui a connu l’amour, la camaraderie, l’amitié, la solidarité, la fraternité, en son sein, avant de se disloquer. C’est une génération qui était UNE et INDIVISIBLE.
C’est une génération qui est animée désormais d’hypocrisie, de haine, de rancœur, de frustration, de vengeance, de concurrence déloyale…
C’est une GÉNÉRATION BOMBE.
Une Génération allaitée au sein de la violence sous toutes ses formes. Une violence endormie, mais jamais éteinte.
Si nous admettons que les vieux, dont nous souhaitons le départ aujourd’hui, ont plongé la Côte d’Ivoire dans le chaos, il ne fait l’ombre d’aucun doute chez moi, que notre génération risque de faire disparaitre la Côte d’Ivoire, si une crise venait à éclater pendant qu’elle occupe la scène politique. Les signes sont là, visibles, palpables.
Cheikh Amidou Kane disait : « Les haines les plus empoisonnées sont celles qui naissent sur de vieilles amours ».
C’est maintenant qu’il faut exorciser le mauvais sort.
Ce n’est pas pour rien que je dis ça.
« On va espérer qu’elle gagne en sagesse, cette génération dont il est question », a-t-il commenté sous son post Facebook.