Vendredi 25 septembre 2020, une attaque à l’arme blanche a été menée par un individu près de l’ancien siège de Charlie Hebdo, à Paris. Le bilan établi fait état de deux personnes blessées. La police a mis la main sur un suspect.
Attaque près de Charlie Hebdo, un suspect mis aux arrêts
Dans la matinée du vendredi 25 septembre 2020, une attaque à l’arme blanche a été signalée non loin des anciens locaux de Charlie Hebdo, dans le IXe arrondissement de Paris, à la rue Nicolas-Appert. Selon les médias locaux, deux personnes ont été blessées durant l’attaque, mais leur pronostic vital n’est pas engagé. Elles ont toutefois été conduites à l’hôpital de la Salpêtrière ainsi qu’à l’hôpital européen Georges Pompidou. Les deux victimes sont des travailleurs d’une agence de production dénommée Premières Lignes.
Selon Le Monde, qui cite la Préfecture de police, les blessés se trouvaient en état d » « urgence absolue ». On a également appris qu’un suspect a été arrêté aux environs de 12 heures 30. « Cinq écoles du 11e arrondissement et toutes les écoles des 3e et 4e arrondissements ont été confinées. Ça représente des milliers d’élèves, de la crèche au lycée. On se met en sécurité. On est en train de fermer les équipements municipaux et les gymnases aussi », a confié Ariel Weil, le maire de Paris centre.
Notre source indique que les autorités françaises ont établi un périmètre autour des anciens locaux de Charlie Hebdo à la suite de la découverte d’un colis suspect. Le laboratoire central de la préfecture a procédé à une vérification et a conclu qu’un engin explosif ne se trouvait pas dans le colis. Toutefois, confie l’AFP, la Préfecture de police a conseillé d’ « éviter le secteur ». Le ministère de l’Intérieur a ouvert une cellule de crise comprenant Jean Castex, le Premier ministre.
L’attaque s’est produite au moment où le procès des attentats qui ont frappé Charlie Hebdo en 2015 se poursuit à la cour d’assises. Il faut rappeler que le 7 janvier 2015, le siège de Charlie Hebdo a été pris pour cible dans un attentat qui a fait onze morts, dont huit membres de l’équipe de la rédaction.