L’artiste burkinabé Dicko Fils s’est prononcé sur la chaude empoignade qui a eu lieu entre Eunice Zunon et des policiers à l’aéroport de Ouagadougou.
Dicko Fils: »Il n’a pas été question de la brutaliser mais de l’empêcher de filmer »
Partie au Burkina Faso pour prendre part à l’anniversaire de l’icône du Couper-décaler au pays des hommes intègres, Imilo le chanceux, la jeune et belle comédienne ivoirienne, Eunice Zunon, a vécu une mésaventure à l’aéroport de Ouagadougou lorsqu’elle rentrait sur Abidjan. Dans une vidéo publiée sur sa Facebook, elle dit avoir été violentée par des policiers qui lui reprochaient d’avoir enfilé une culotte très courte.
L’information devenue virale sur la toile, a suscité la colère de certains internautes ivoiriens qui ont déploré le fait qu’Eunice Zunon soit violentée pour une culotte courte alors que des Miss burkinabé, vêtues également de culottes courtes, avaient été accueillies en fanfare dans le même aéroport.
»Pourtant dans le même pays, les filles de ce pays s’habillent comme l’a fait notre EUNICE ZUNON… ça baigne, la police apprécie, mais se souvient d’une certaine atteinte à la pudeur quand il s’agit des autres personnes venues d’autres pays. Je condamne avec force cette violence faite à notre soeur Eunice Zunon. J’appelle les autorités ivoiriennes à demander des explications quant à cet incident fâcheux survenu à l’aéroport de Ouagadougou », peut-on lire dans un message posté sur Facebook par le chanteur reggae Serge Kassi.
Quant à Eunice Zunon, elle a annoncé qu’elle porterait plainte contre ces agents de police. Cependant, force est de constater que le camp burkinabé n’est pas resté silencieux. L’artiste Dicko Fils est très rapidement monté au créneau pour dire sa part de vérité. « En effet, les deux agents de Police l’ont interpellée suite à sa tenue jugée indécente (selon eux). C’est alors qu’elle a voulu filmer la scène, chose que les policiers n’ont pas laissé se produire… Il n’a pas été question de la brutaliser mais de l’empêcher de filmer (les policiers aussi bénéficient du droit à l’image)… Sinon, est-il possible en Côte d’Ivoire de filmer un policier dans l’exercice de ses fonctions, sans son approbation ? », a-t-il soutenu.