Le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin (KKB) sera investi le dimanche 4 octobre 2020. Mais Pascal Affi N’guessan, qui représente le Front populaire ivoirien (FPI) à la présidentielle, est convaincu d’une chose, l’ex-président de la jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire se joindra à l’opposition, actuellement engagée dans un bras de fer par rapport à la tenue du scrutin présidentiel.
KKB bientôt auprès de Bédié, Mabri et Affi contre Ouattara ?
Le message porté par Simone Ayeri, la porte-parole du candidat Kouadio Konan Bertin, mardi 22 septembre 2020 est clair. KKB sera bel et bien investi le dimanche 4 octobre. « L’opposition qui s’est retrouvée à la direction du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire, NDLR) avait enregistré en son sein au moins un candidat déclaré à l’élection présidentielle, en l’occurrence M. Henri Konan Bédié. Il se trouve qu’en tant que candidat, il a été investi par son parti. Donc par parallélisme de forme, vous ne pouvez pas demander au candidat Kouadio Konan Bertin de ne pas être investi par le peuple. S’il y a une élection en Côte d’Ivoire, il y aura élection pour le monde », a soutenu la collaboratrice de KKB. Pour elle, KKB est candidat et il a fait acte de candidature. Étant donné que sa candidature a été validée par le Conseil constitutionnel, « il n’y a pas de raison qu’il n’aille pas aux élections ».
KKB a immédiatement été traité de vouloir légitimer le passage en force d’Alassane Ouattara. Kouadio Konan Bertin, par l’entremise de sa porte-parole, a clairement indiqué que le candidat malheureux à l’élection de 2015 est déterminé à aller à l’élection d’octobre. Mercredi 23 septembre 2020, Pascal Affi N’guessan, qui venait d’échanger avec Henri Konan Bédié, a affirmé que l’ancien député de Port-Bouët sera contraint de rejoindre le mouvement de désobéissance civile lancé par l’opposition ivoirienne.
« Quand KKB qui est le 3e candidat de l’opposition verra la grande mobilisation des Ivoiriens autour de cette initiative, il n’aura d’autre choix que de nous rejoindre. Il faut qu’il soit dans le bon camp. Et le bon camp aujourd’hui, c’est le camp que nous représentons à l’heure actuelle », a rassuré le candidat du FPI, avec à ses côtés Albert Mabri Toikeusse.