Le Conseil constitutionnel a notifié à Mamadou Koulibaly qu’il ne dispose pas de parrainage requis dans son dossier de candidature. Un internaute qui a voulu tourner en dérision cette affaire frappant de plein fouet le candidat de Lider l’en a appris à ses dépens.
Mamadou Koulibaly s’attaque au « Gentil Monsieur »
Candidat à l’élection présidentielle de 2020, Mamadou Koulibaly avait déploré l’instauration du système de parrainage citoyen qui n’était nullement prévu par la Constitution. N’empêche que le candidat de Liberté et démocratie pour la République (Lider) a déposé son dossier, le 31 août dernier, à la Commission électorale indépendante (CEI) avec les signatures des citoyens ivoiriens qui ont bien voulu parrainer sa candidature.
Mais contre toute attente, le Conseil constitutionnel vient de signifier à l’ancien Président de l’Assemblée nationale que « son dossier de candidature à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 a révélé qu’il ne dispose pas de nombre de parrainages requis », l’appelant à « déposer au Secrétariat général du Conseil constitutionnel, la liste des parrainages de remplacement ». Et ce, dans un délai de 48 heures, au risque de voir sa candidature invalidée pour le prochain scrutin présidentiel.
Cette situation qui a suscité de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux, a été l’occasion pour un internaute au nom de profil « Le Gentil Monsieur » de lancer au Maire d’Azaguié : « Bonsoir, même dans le parrainage, tu voles Yahoo, tu n’auras pas les 100 000 000. » Réponse du berger à la bergère, l’ancien ministre de l’Économie et des Finances a aussitôt répliqué : « Ce gentil monsieur est joignable au 06 82 15… Dites-lui, si vous en avez le temps, merci de ma part pour son message d’encouragement et sa contribution décisive à ma recherche de parrains. Et souhaitez-lui, svp, tous mes vœux de bonheur, en ce jour béni de vendredi. » Prenant le soin de mettre la photo de son détracteur.
Notons qu’à la suite des dépôts de dossiers de candidature à la CEI, il revient au Conseil constitutionnel de se prononcer en dernier ressort sur la validité de ceux qui sont habilités à prendre part à cette élection cruciale de fin octobre.