Des groupements et partis politiques de l’opposition ont saisi le Conseil constitutionnel (CC) d’une requête aux fins d’invalider la candidature d’Alassane Ouattara à l’élection présidentielle de 2020. Pour la DEA Affaires juridiques du RHDP, l’opposition reconnaît par cette saisine sa pleine confiance en cette haute institution juridique.
« L’opposition fait confiance au Conseil constitutionnel », selon le RHDP
La Commission électorale indépendante (CEI) a reçu 44 dossiers de candidature pour l’élection présidentielle de 2020. La candidature d’Alassane Ouattara est contestée par l’opposition qui estime que cette candidature pour un 3e mandat constitue un « viol de la Constitution ». À la suite des marches de protestation, des partis politiques, notamment le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), le Front populaire ivoirien (FPI) et Générations et peuples solidaires (GPS) ont donc saisi le Conseil constitutionnel d’une requête pour écarter le chef de l’État d’un mandat supplémentaire à la présidence de la République.
Mais, pour la Direction exécutive adjointe chargée des affaires juridiques du RHDP, cette saisine du Conseil constitutionnel par l’opposition ne constitue qu’une reconnaissance tacite de sa compétence et leur confiance en cette institution juridictionnelle. Appelé à se prononcer en dernier ressort sur la validité des candidatures, certains candidats dont Marcel Amon Tanoh, ancien chef de la diplomatie ivoirienne, doutent de la crédibilité du CC et se demandent si ce Conseil dira effectivement le droit.