Le président du parti, La nouvelle Côte d’Ivoire, Gnamien Konan, interpelle les Ivoiriens sur l’urgence de prendre conscience des richesses que regorge la Côte d’Ivoire pour faire de notre pays une vraie ‘’Terre d’espérance’’.
Gnamien Konan: « Que nous confions le sort de notre pays à un déjeuner à Paris, entre notre Président et celui de la France, est vraiment le comble du ridicule »
Les Présidents ivoirien, Alassane Ouattara, et français, Emmanuel Macron, ont eu un déjeuner de travail, le vendredi 4 septembre 2020, au Palais de l’Elysée en France. Selon la présidence de la République ivoirienne, les échanges ont porté sur les relations bilatérales, la situation dans la sous-région ouest africaine, notamment la crise au Mali, ainsi que l’actualité internationale, marquée par la pandémie de COVID-19. Les deux Chefs d’Etat se seraient félicités de l’excellence de la coopération entre la Côte d’Ivoire et la France et ont réaffirmé leur détermination à la renforcer davantage.
Sur la situation économique et politique de la Côte d’Ivoire, on apprend qu’ils se sont félicités des performances économiques et sociales exceptionnelles de la Côte d’Ivoire au cours de ces dernières années, avant de noter la nécessité de maintenir la paix et la stabilité retrouvées surtout dans ce contexte de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Depuis lors, cette rencontre Ouattara-Macron fait l’objet de vifs débats dans les milieux politiques ivoiriens. Ce qui a amené le député Gnamien Konan à réagir.
«Nous sommes un pays, mais pour devenir une NATION, il nous faut être capable d’organiser des élections consensuelles, crédibles et apaisées aux dates prévues par notre constitution. Ce défi est celui de tous les Ivoiriens. La preuve est que dès que vous sortez de la Côte d’Ivoire, vous êtes Ivoirien, c’est tout. Il n’y a plus de RHDP, de PDCI, de FPI, de Baoulé, de Bété ou de Senoufo. Arrêtons de nous ridiculiser avec la politique et les élections. Le monde et l’Afrique avancent. Croyez-moi, avec les ressources que la nature nous a accordées, notre place ne se trouve pas au-delà du 80ème rang mais dans les dix premiers », a-t-il déploré.
Pour le président de La nouvelle Côte d’Ivoire, il est temps de mettre fin à la division, pour réaliser l’Union, la Discipline et le Travail. « Que nous en soyons, après soixante ans d’indépendance, à confier le sort de notre pays à un déjeuner à Paris, entre notre Président et celui de la France, est vraiment le comble du ridicule et de la déchéance. Il est temps de mettre fin à notre division pour réaliser l’Union, la Discipline et le Travail. La terre d’espérance que nous chantons depuis 60 ans doit devenir maintenant une réalité. Tous ensemble, nous le pouvons, nous-mêmes », a-t-il insisté.