Noba Thomas, Président de la Nouvelle convergence citoyenne (NCC), est revenu à la charge. L’opposant au 3e mandat du président Alassane Ouattara exige en effet le report du scrutin présidentiel du 31 octobre en vue de la mise en place des conditions pouvant garantir l’organisation d’un scrutin apaisé, crédible, transparent et ouvert à tous.
Noba Thomas (NCC): « Il est un impératif de songer à un report du scrutin présidentiel du 31 octobre »
»Un politicien responsable n’a pas à prendre en otage son peuple. Je l’ai dit et je vous le dirai toujours, aucun humain ne possède à lui tout seul la science infuse. La NCC est formelle, report de l’élection, mise en place d’une commission électorale indépendante consensuelle et jamais plus de deux quinquennats en appliquant la limitation de l’âge », a réagi Brice Noba Thomas, président de la Nouvelle Convergence citoyenne.
Cette sortie du natif de Moossou, intervient peu après la rencontre au sommet entre les présidents Emmanuel Macron de la France et Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire. L’opposant ivoirien reste en effet convaincu que la Côte d’Ivoire regorge d’hommes politiques, autres que l’ancienne classe politique, capables de sortir le pays de l’impasse dans laquelle elle se trouve depuis le décès de Félix Houphouët-Boigny, premier président de la Côte d’Ivoire indépendante.
Noba Thomas et son parti la NCC restent droits dans leurs bottes : « Il est un impératif pour les autorités ivoiriennes de songer à un report du scrutin présidentiel du 31 octobre prochain, si elles souhaitent réellement éviter à la Côte d’Ivoire, une crise similaire qu’elle a connue entre 2010 et 2011 ».
La Côte d’Ivoire, faut-il le souligner, s’est de nouveau engouffrée dans une vague de violence depuis l’annonce du président Alassane Ouattara de briguer un troisième mandat présidentiel.
Des manifestations de protestation organisées à travers le pays, ont parfois donné lieu à des affrontements entre pro et anti 3è mandat ou même à des affrontements intercommunautaires, occasionnant morts d’hommes, des blessés et d’importants dégâts matériels, comme ce fut le cas à Divo, Daoukro, Bonoua et Gagnoa.