La découverte d’un corps sans vie dans un ravin à Abobo continue de bouleverser le quartier Plaque 2. Encore plus quand le meurtrier est un étudiant, copain de la jeune fille portée-disparue trois jours plus tôt.
Une scène de ménage vire au meurtre à Abobo, l’étudiant mis aux arrêts
En cette période sensible de crise politique, il y a également des personnes qui ont les nerfs à fleur de peau au point de commettre l’irréparable. C’est le cas d’un étudiant de 28 ans répondant aux initiales OGSA. À en croire le service de communication de la police nationale qui a publié l’information sur sa page Facebook, ce mercredi septembre, la population du quartier Plaque 2 d’Abobo a fait la découverte du corps sans vie d’une jeune fille qui gisait dans un ravin d’environ 25 mètres de profondeur.
Alerté par la population, le chef de service du Commissariat de Police du 13ème arrondissement s’est aussitôt déporté sur les lieux pour faire les constats d’usage. « Personne adulte de sexe féminin, vêtue de robe fleurie, d’environ 1, 66 mètre, couchée sur le dos en état de putréfaction, ne portant à l’oeil nu aucune trace de violences », tel était le rapport de la police. Chose curieuse, c’est qu’un enseignant de 46 ans, PJC, et un étudiant de 28 ans, OGSA, respectivement père et petit ami de la jeune fille, avait saisi la police, le 30 Août 2020, pour signaler sa disparition.
Cependant, « après interrogatoire et perquisition au domicile du nommé OGSA, ce dernier est passé aux aveux et a reconnu être l’auteur du meurtre de la nommée KAMP, son ex-petite amie et mère de leur fils âgé d’un an et trois mois », note la police, avant d’expliquer les circonstances de ce drame : « Selon lui, une dispute aurait éclaté entre son ex-petite amie et lui dans sa chambre à coucher. Cette dernière, toujours selon ses dires, armée d’un couteau se serait attaqué à lui et dans son élan, il l’aurait assommée mortellement de deux coups de pierre à la nuque. Après son forfait, il l’a mise dans un gros sac qu’il a gardé dans une barrique. Le lendemain, il a eu besoin des services de charretiers pour transporter et jeter la victime dans ledit ravin. »
Après ces aveux, il revient maintenant à la justice de se saisir de l’affaire pour mettre cet étudiant devant ses responsabilités. Il sera d’ailleurs « déféré devant les tribunaux pour répondre de ses actes », conclut les autorités sécuritaires.