Doumbia Major a apporté une cinglante réponse au cardinal Jean Pierre Kutwa, qui s’était ouvertement opposé à une candidature d’Alassane Ouattara à la présidentielle du 31 octobre 2020. Le président du Congrès panafricain pour le renouveau (CPR) a sorti les griffes contre le guide religieux.
Pourquoi Doumbia Major attaque le cardinal Kutwa
Le cardinal Jean Pierre Kutwa a brisé le silence sur la candidature d’Alassane Ouattara à l’élection présidentielle. L’autorité religieuse n’a pas manqué de se dresser contre la volonté du chef de l’État de briguer un 3e mandat. « Je ne peux pas ne pas me tourner avec respect vers le président de la République dont la candidature à ces prochaines élections, n’est pas nécessaire, à mon humble avis », a laissé entendre l’homme religieux dans un communiqué. Poursuivant, le guide religieux a aussi invité « les uns et les autres à aller au dialogue et à la concertation, dans la recherche de solutions à cette crise qui n’augure pas d’un lendemain meilleur quant à l’organisation paisible des élections ».
Cette sortie du cardinal Jean Pierre Kutwa a suscité une vive colère de Doumbia Major. L’ancien membre de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) a tenu à recadrer l’archevêque d’Abidjan. « Monseigneur Kutwa, c’est la cinquième colonne des identitaires haineux, des xénophobes et des anti-Ouattara. Ce monsieur, qui se cache sous le camouflage de sa soutane, a choisi son camp et il est dans son rôle », a martelé l’opposant ivoirien dans une publication sur sa page Facebook. Doumbia Major avoue ne pas comprendre que l’homme de Dieu se taise sur les candidatures de Laurent Gbagbo et Guillaume Soro, qui violent la Constitution, mais s’oppose à celle d’Alassane Ouattara.
« Pourquoi ne fustige-t-il pas Bédié qui a incité à la haine ethnique et xénophobe contre Ouattara et qui est l’instigateur de ces morts qu’on déplore ? Pourquoi ne pointe-t-il pas du doigt les cadres et responsables du FPI qui ont appelé à ces marches qui ont conduit à des affrontements « ethnicides ». Ce monsieur a choisi son camp et il a du mal à le cacher », a-t-il enfoncé.
Doumbia Major a même douté du « sacerdoce » et de « l’intégrité morale d’un évêque qui soutient politiquement un individu convaincu de vol de deniers publics, d’actes criminels notoires, et qui est poursuivi par la justice pour blanchiment d’argent et recèle de maison achetée avec de l’argent public détourné ».