Samedi 29 août 2020, Marcel Amon-Tanoh a déposé son dossier de candidature à la présidentielle d’octobre. L’ex-ministre ivoirien des Affaires étrangères s’est dit déterminé pour la bataille électorale.
Marcel Amon-Tanoh s’est rendu à la CEI
Marcel Amon-Tanoh a annoncé sa candidature à la présidentielle du 31 octobre 2020 en juillet dernier. L’ancien ministre des Affaires étrangères d’Alassane Ouattara avait démissionné du gouvernement le jeudi 19 mars. Après avoir été longtemps aux côtés du chef de l’Etat, il a décidé de prendre son destin en main.
« Je tiens à remercier le président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, pour l’honneur qu’il m’a fait en me confiant des responsabilités au plus haut niveau de l’Etat, en qualité de ministre, directeur de cabinet, puis ministre des Affaires étrangères. J’ai travaillé à ses côtés en toute loyauté, en prenant toujours soin de lui faire part de mon honnête opinion en toutes circonstances », s’était-il exprimé à sa démission.
Sans perdre de temps, Marcel Amon-Tanoh a laissé éclater son ambition politique. En effet, l’homme politique ivoirien a annoncé sa candidature à la présidentielle d’octobre. Mercredi 22 juillet 2020, l’ex-directeur de cabinet d’Alassane Ouattara s’est engagé à briguer la magistrature suprême.
« Ivoiriens et Ivoiriennes, mes chers concitoyens, au moment où la Côte d’Ivoire se prépare à franchir cette étape dans sa marche vers le bonheur, nous devons plus que jamais apporter des réponses plus que viables à son rapport au monde d’aujourd’hui et aux difficultés de notre époque. Nous devons le faire dans la confiance et en toute sérénité », a affirmé Marcel Amon-Tanoh.
Joignant l’acte à la parole, samedi 29 août 2020, Marcel Amon-Tanoh a déposé son dossier de candidature au siège de la Commission électorale indépendante (CEI). « Je voudrais dire un grand merci à tous les électeurs qui ont accepté de me parrainer dans les 22 régions sur les 17 régions requises par la CEI. C’est grâce à eux que je suis ici.(…) Nous avons largement dépassé les 1 % dépassant parfois les 2 % dans certaines régions », s’est-il réjoui.