Désigné candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) au scrutin présidentiel du 31 octobre prochain, Henri Konan Bédié a encore donné de la voix, moins de 24 h après le dépôt de son dossier de candidature au siège de la Commission électorale indépendante (CEI).
Investi candidat du PDCI-RDA, Bédié lance un nouveau mot d’ordre
Henri Konan Bédié a déposé, jeudi 26 août dernier, son dossier de candidature au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020. Le président du PDCI maintient tout de même la pression sur le régime Ouattara en vue d’une élection crédible, transparente et apaisée. Dans une déclaration rendue publique, vendredi dernier, l’ancien chef de l’Etat (entre 1993 et 1999) a rassuré que tous les moyens légaux et démocratiques seront utilisés aux fins d’obtenir l’application intégrale de l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, en date du 15 juillet 2020, et l’audit du fichier électoral provisoire.
« Je voudrais, chers militants, militantes, sympathisants et sympathisantes du PDCI-RDA, Chers Ivoiriens et Ivoiriennes, vous rassurer que tous les moyens démocratiques et constitutionnels en vigueur en Côte d’Ivoire, seront utilisés pour exiger et obtenir : -l’application effective de l’Arrêt de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) du 15 juillet 2020 relatif au choix par les Organisations de la Société Civile et les partis politiques de l’opposition de leurs représentants dans la Commission Centrale de la CEI et la reprise des élections des CEI locales avant toute élection ; l’audit international de la liste électorale, avant l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, surtout que le Président de la CEI a avoué que la liste électorale 2020 comporte 3% d’anomalies », a prévenu le candidat désigné du PDCI-RDA.
Dans la foulée, Henri Konan Bédié a appelé à la mobilisation, à l’engagement et à la détermination des militants de son parti et de l’ensemble des Ivoiriens pour une alternance démocratique en Côte d’Ivoire par des élections justes, transparentes, apaisées et crédibles. Outre la question de la crédibilité de la CEI et du listing électoral, l’opposition est formellement opposée à cette troisième candidature du président Alassane Ouattara, au motif que celle-ci va contre la Constitution qui limite à deux, le nombre des mandats.