Alassane Ouattara est engagé pour un 3e mandat à la tête de la Côte d’Ivoire. L’actuel président de la Côte d’Ivoire a déposé son dossier de candidature le lundi 24 août 2020 auprès de la Commission électorale indépendante (CEI). Vivement contesté par ses adversaires politiques, le chef de l’État vient d’enregistrer un soutien de taille en Afrique.
João Lourenço soutient un 3e mandat d’Alassane Ouattara
Même s’il n’a pas encore obtenu la bénédiction d’ Emmanuel Macron, Alassane Ouattara peut se contenter pour l’heure du soutien de son homologue angolais João Lourenço, qui lui a ouvertement manifesté son appui en vue d’un 3e mandat de l’actuel chef d’État ivoirien. L’information est livrée par La lettre du Continent. En effet, selon le média français, « le président angolais a envoyé son directeur du renseignement intérieur assurer le président ivoirien de son soutien pour son troisième mandat ». Dans tous les cas, le candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) n’a pas attendu longtemps après son investiture avant de déposer son dossier de candidature.
Alassane Ouattara a été officiellement investi en tant que candidat des houphouëtistes à la présidentielle du 31 octobre 2020. C’était le samedi 22 aôut au cours d’une cérémonie qui a réuni les militants du parti au pouvoir au stade Félix Houphouët-Boigny. « J’assume la lourde décision d’être le candidat de notre grand parti, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix. Cette décision, qui est un sacrifice pour moi, je l’ai prise pour vous, chères militantes, chers militants, et pour tous nos compatriotes. Oui, j’ai accepté d’être candidat parce que j’aime mon pays ; parce que je vous aime », a déclaré le chef de l’État devant ses partisans.
L’ancien directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI) a également eu des mots pour ses adversaires politiques qui lui contestent le droit à un 3e mandat. « Certaines voix se sont élevées contre ma décision de candidature, avec une interprétation erronée de la Constitution de la 3e République. En tant qu’initiateur du projet de la Constitution de la 3e République en 2016, nous avions à coeur de préserver certains acquis dont la limitation à deux, le nombre de mandats présidentiel », a répondu Alassane Ouattara.