Le mouvement politique « Agir pour la nation » a condamné, mercredi 19 août 2020, lors d’une conférence de presse au Plateau, les violentes manifestations de l’opposition, survenues la semaine dernière.
Marche de l’opposition: « Agir pour la nation » condamne les violences survenues la semaine dernière
« »Agir pour la nation » condamne avec la dernière énergie cette attitude malveillante de cette classe politique dont les tenants n’ont été aperçus nulle part dans la marche, à part se donner à des exercices de communiqués et points de journée », a réagi Sanogo Kakou Serge dit Sks, président de ce mouvement politique qui se veut un catalyseur des idéaux de paix et de la promotion du vivre ensemble.
Répondant, jeudi dernier, à un mot d’ordre de la société civile et de l’opposition politique dite significative, des opposants à la candidature du président Alassane Ouattara au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, sont descendus dans les rues. Ces manifestations ont donné lieu à des actes de vandalisme voire de morts d’hommes à certains endroits, notamment à Daoukro, Bonoua et Gagnoa.
«L’on ne peut prendre pour prétexte le discours d’intention de candidature du chef de l’État pour appeler à l’insurrection et à l’instauration d’un désordre social », s’est insurgé Sanogo Kakou Serge qui a dit s’incliner devant la mémoire des personnes décédées, et souhaiter sa compassion à tous les blessés.
M. Kakou Serge a par ailleurs appelé la classe politique ivoirienne, notamment l’opposition à se préparer à aller aux élections et à laisser la question sur l’éligibilité du Président Ouattara au juge constitutionnel. « La Côte d’Ivoire est un Etat de droit. Diffuser dans notre corps social le venin de la haine, du tribalisme, du négationnisme et de la violence, n’emportera pas sur le processus électoral en cours et ne permettra pas un changement anticonstitutionnel du pouvoir », a-t-il prévenu.
Entouré de plusieurs leaders politiques dont Bamba Tiémoko, Clément Adjroufou et Kaba Fatoumata (Présidente d’ONG), Sanogo Kakou Serge a exhorté la jeunesse ivoirienne, toutes obédiences politiques confondues, à se désolidariser « de toutes les actions de violence qui ne participent pas à la consolidation d’un climat de paix, de concorde sociale et de développement harmonieux de notre pays».